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INFORMATION INFORMATIQUE INFRAROUGE INFRASON INTELLIGENCE ARTIFICIELLE INTERACTIVITÉ INTERNET

INFORMATION, n.f. Élément de connaissance, au sens le plus large, ce terme a une signification particulière en informatique : pour conserver et/ou communiquer une information, celle-ci devra être traitée, c’est-à-dire affectée d’un symbole (chiffre ou autre) nécessaire à sa codification, première étape de son traitement. Des étapes qui sont soumises à études sous l’appellation générale de théorie de l’information », partie intégrante de la « théorie de la communication ». INFORMATIQUE, n.f. A la fois une science et une technologie. Science (théorique et appliquée) du traitement automatique de l’information, elle se divise en plusieurs branches qui correspondent à des métiers faisant appel à des compétences différenciées : l’informatique théorique est axée sur l’analyse numérique, • les langages, les automates. C’est en quelque sorte la partie la plus fondamentale de la recherche de ce domaine s’appuyant largement sur les mathématiques ; l’informatique des systèmes se concentre sur les • réseaux, leur, organisation, leur architecture l’informatique des méthodes met au point des systèmes • d’exploitation, des logiciels (voir ce mot) et autres grammaires des langages ou programmes des ordinateurs ; l’informatique appliquée met en œuvre l’ensemble de • ces outils et méthodes en vue d’applications aussi diverses que la médecine, la finance, les transports, la musique, la création graphique, etc. Technologie ou ensemble de technologies, l’informatique se rapporte aux matériels qui permettent de concevoir et de réaliser les recherches et les applications évoquées ci-dessus: composants électroniques, mémoires, ordinateurs et leurs périphériques, etc. L’histoire de l’informatique (dont le terme vient de la contraction d’information et d’automatique, accepté par l’Académie française en 1966) a sans doute débuté au siècle dernier (1840) avec une machine à calculer mise au point par le mathématicien anglais Charles Babbage, non construite cependant, tandis qu’aux États-Unis, en 1885, l’Américain Hollerith réalise, à l’aide de cartes perforées, une première machine à élaborer des statistiques. C’est lui qui fondera I.B.M. en 1924.... INFRAROUGE, adj. et n.m. Les rayons infrarouges font partie des ondes électromagnétiques diffusées en permanence par le Soleil. Mais à la différence des ondes de longueurs plus courtes qui constituent la lumière visible et donnent les couleurs de l’arc-en-ciel, du violet au rouge, l’infrarouge est invisible par l’œil humain. En revanche, ces rayons possèdent deux caractéristiques qui les prédisposent à de multiples usages : ils produisent de la chaleur et sont facilement absorbés par les. molécules d’eau. Ils sont, par exemple, utilisés dans des applications de chauffage domestique, de photographie aérienne ou de détection (Une cellule photoélectrique peut les «voir» quand leur longueur d’onde ne dépasse pas 3 microns). Parce qu’ils permettent de calculer les différences de température entre des objets, les infrarouges servent en particulier à repérer des points dégageant de la chaleur, dans l’obscurité notamment - utilisation militaire importante — ou encore à détecter des zones d’inflammation dans le corps humain. INFRASON, n.m. Il s’agit d’un son dont la fréquence est si basse qu’elle ne peut être perçue par l’oreille humaine. Tout son est une vibration provoquant des ondes sonores qui se propagent dans l’air jusqu’à nos oreilles ou, plus exactement, jusqu’à notre tympan qui lui aussi se met à vibrer. Ces vibrations se propagent à leur tour jusqu’aux osselets, petits os de l’oreille interne, et créent des signaux électriques envoyés à notre cerveau par l’intermédiaire des nerfs auditifs. Nous percevons les sons lorsque ces signaux atteignent notre cerveau. Un son aigu correspond à des hautes fréquences. Un son grave à des basses fréquences. INLAY, n.m. Ce mot, utilisé par les chirurgiens-dentistes, désigne un matériel permettant d’obturer une cavité dentaire en reconstituant la dent manquante dont il reprend exactement la forme. INTELLIGENCE ARTIFICIELLE. Ensemble des théories et des techniques utilisées pour mettre au point les instruments destinés à simuler au plus près les capacités de l’intelligence humaine. Formaliser la capacité d’intelligence de l’homme n’a pu sembler possible qu’à partir de l’éclosion spectaculaire de l’informatique, de ses programmes de calculs de plus en plus puissants, de ses capacités à intégrer un nombre très important de variables qui constituent précisément une donnée caractéristique de l’activité humaine. Les travaux en intelligence artificielle (qui ont commencé dans les années 60) se sont donc orientés vers des domaines tels que la simulation, la reconnaissance des formes, le dialogue homme-machine. Ils ont permis, notamment, la réalisation d’instruments capables, dans certains contextes et pour des tâches précises, de se substituer à l’homme : automatique et robotique doivent beaucoup à l’intelligence artificielle, considérée davantage comme une approche interdisciplinaire que comme une science cognitive particulière. Car il reste clair qu’en dépit des progrès d’analyse et d’investigation et malgré l’accroissement des capacités de calcul et de vitesse dans le traitement des données, la complexité de fonctionnement du cerveau humain que les chercheurs pensaient pouvoir un jour reproduire, est loin d’être totalement décryptée et comprise... INTERACTION, n.f. Processus qui se réalise entre les constituants de la matière, entre deux corps ou entre deux particules, par exemple. Un phénomène que s’efforce de comprendre la physique. Celle-ci distingue quatre interactions fondamentales : l’interaction électromagnétique (à la base notamment de tous les phénomènes électriques) ; l’interaction faible (qui intervient dans le domaine de la radioactivité) ; l’interaction forte (qui permet la cohésion des neutrons et des protons dans le noyau atomique) et l’interaction gravitationnelle (appelée aussi gravitation, du latin gravitas qui signifie « pesanteur »). INTERACTIVITÉ, n.f. Possibilité donnée à l’utilisateur d’un système informatique ou multimédia de choisir les informations qu’il souhaite obtenir personnellement, en fonction de son rythme ou de ses aspirations. Ce choix lui est donné par la capacité du système à répondre à ses désirs grâce à une souplesse de ses programmes et des passerelles établies entre ses différents éléments composants. Par exemple ; s’arrêter sur une image particulière au sein d’un défilement d’autres images ; ou "partir" vers une recherche de définitions de mots ou de concepts au cours d’une séquence en continu avant d’en reprendre, une fois, cette recherche achevée, le cours. INTERFACE, n.f. Élément de liaison entre deux matériels informatiques permettant l’échange d’informations entre ces deux dispositifs. INTERFERON, n.m. Sécrété, par. des globules blancs, appelés lymphocytes T, l’interféron agit comme un messager ou un médiateur entre des cellules. Il peut bloquer la réplication de certains virus (voir ce moi), inhiber la multiplication cellulaire ou encore stimuler les défenses de l’organisme. Il: joue un rôle majeur dans le fonctionnement du système immunitaire et de la circulation sanguine. L’interféron est utilisé dans le traitement de certaines leucémies et maladies virales. Les chercheurs espèrent pouvoir s’appuyer sur ses fonctions de régulation cellulaire et de stimulant immunitaire pour traiter des formes particulières de cancers. INTERNET. Réseau informatique mondial, Internet est né en 1962 et fut ouvert au grand public en 1995. Il compte aujourd’hui (1997) 50. millions d’utilisateurs. A l’origine d’Internet, il y eut Arpanet (Advanced Research Projects Agency Network) créé par le ministère de la Défense américain pour ses recherches militaires. L’idée était alors de permettre à ces derniers de communiquer rapidement et confidentiellement entre eux. Arpanet s’ouvre assez vite aux universités, amenées à travailler pour la Défense. Puis le réseau s’élargit dans les années 80. En 1993, il est ouvert au public qui ne cesse d’augmenter, en particulier sur le Web (World Wide Web), sous-réseau d’Internet où s’échangent librement informations, messages, etc. INVERTÉBRÉ, n.m. Animal qui n’a pas de squelette, mais qui, souvent, a une carapace pour se protéger (le crabe, par exemple). IN VIVO (mot latin qui signifie « dans le vif »). On parle donc de réactions ou d’expériences in vivo lorsqu’elles ont lieu dans l’organisme, par opposition à in vitro (dans le verre), qui signifie en laboratoire, en éprouvette - en un mot, hors de l’organisme. I.R.M. n.f. Sigle d’« Imagerie par résonance magnétique ». Désigne une technique d’examen du corps humain qui mesure le magnétisme de ses différentes parties. Le résultat, sous forme d’images, donne des indications sur l’activité chimique de l’organisme et sur la présence éventuelle d’une anomalie pathologique. L’I.R.M. offre l’avantage de ne pas employer de radiations ionisantes (comme les rayons X) et permet une grande liberté dans le choix de l’angle des « prises de vue ». Elle est particulièrement indiquée pour l’exploration du cerveau et de la moelle épinière, des articulations et de l’abdomen. Cette technique utilise un champ magnétique très intense, créé par un aimant à l’intérieur d’un tunnel dans lequel on installe le patient. Sous son action, les noyaux des atomes d’hydrogène, présents en grande quantité dans le corps humain, se comportent comme des milliers de petits aimants. Ils entrent en résonance lorsque le champ magnétique est activé par des ondes d’une radiofréquence appropriée au groupe auquel ils appartiennent. Lorsque l’impulsion du champ cesse, ils reviennent à leur état initial en émettant un signal. Ce signal est capté par des calculateurs qui reconstituent, à partir des milliers de signaux récupérés, l’image de la partie du corps examinée. I.S.B.N. Sigle d’« International standard book number ». Chaque ouvrage publié dans le monde porte un numéro I.S.B.N. qui représente son identification. Cette codification permet un repérage normalisé facile de tous les ouvrages publiés dans le monde. I.S.S.N. Sigle d’"International standard serial number". Même procédé que l'I.S.B.N. explicité ci-dessus, appliqué cette fois aux périodiques:: publications (les revues scientifiques, par exemple) ayant un rythme régulier.

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