Imago
(n. m. / Psychan.) Prototype inconscient du personnage qui oriente électivement la façon dont le sujet appréhende autrui.
Imago
Terme proposé par Jung pour désigner des prototypes inconscients de personnages appartenant aux premières relations du sujet (en particulier le père et la mère) et qui orienteront de façon spécifique la relation du sujet à l’autre. Dans l’article qu’il écrit en 1938, «Les complexes familiaux en pathologie», Lacan utilisera également cette notion, dans un sens un peu différent.
C’est un archétype inconscient qui sert au sujet dans son appréhension des situations et des relations à autrui. Ce terme, d’abord employé par Jung, est peu employé par Freud et M. Klein. On parle d’imago paternelle et d’imago maternelle pour désigner les représentations inconscientes du sujet.
Ces représentations inconscientes ne sont pas formées d’après des modèles réels. C’est ainsi que l’imago d’un père effrayant et redoutable peut très bien correspondre dans la réalité à un père doux et bienveillant.
imago, image d’une personne formée pendant la petite enfance. Associée aux expériences précoces, aux frustrations et aux satisfactions infantiles, cette représentation porte une forte charge affective. Des sentiments ambivalents peuvent donner naissance à deux imagos contraires (bonne mère gratifiante et mauvaise mère frustrante, par exemple). Selon que prédomine la bonne ou la mauvaise imago, le sujet aura une relation au monde différente. En effet, en vertu du mécanisme de la projection, l’imago agit comme un prisme déformant (tendance à voir chez certaines personnes de l’entourage les caractéristiques essentielles de l’image conservée), oriente nos sympathies et commande, en partie, nos relations interpersonnelles.
IMAGO. « Image existant en marge de toutes perceptions et pourtant alimentée par celles-ci. ». Elle est habituellement projetée. Le terme, « emprunté au roman du même titre de Spitteler, puis à l’antique représentation des imagines et lares » a été employé par Jung à la place de complexe parental (père, mère, frère) pour en accentuer le caractère impersonnel. Plus tard il l’a remplacé par celui d’archétype afin d’insister sur l’autonomie et le caractère collectif.
Le terme d’imago, qui semble avoir été emprunté à la poésie par C. G. Jung, a été intégré par la psychanalyse, pour évoquer l'image inconsciente des parents. De fait, il s’agit d’une image reprise par l’élaboration fantasmatique à partir des projections pulsionnelles. L’imago est le produit de « l’introjection » d’une figure parentale, retouchée selon la théorie sexuelle en vogue, à l’étape considérée du développement, et selon les infiltrations de la propre agressivité reportée sur elle. L’imago évolue avec les phases libidinales. De fait, elle se divise en composantes « bonne » et « mauvaise » plus ou moins clivées l’une de l’autre (M. Klein). L’imago sous-tend un certain nombre de figure projetées dans les scenari mythiques ou folkloriques (la sorcière, la fée, l’ogre, le roi, etc.). Au niveau de l’élaboration interprétative, l’imago dite de la « mère phallique » tient souvent une place à part dans la cure psychanalytique. Elle repose sur le déni de la « castration » féminine (selon la théorie sexuelle infantile que prolonge l’hermaphrodite) ; mais elle représente encore, et d’abord, une image d’identification narcissique projetée (Identification Projective) à la « Toute Puissance » de la Mère archaïque (dans l’équation inconsciente : Sein/Phallus).
IMAGO C’est un archétype inconscient qui sert au sujet dans son appréhension des situations et des relations à autrui. Ce terme, d’abord employé par Jung, est peu employé par Freud et M. Klein. On parle d’imago paternelle et d’imago maternelle pour désigner les représentations inconscientes du sujet. Ces représentations inconscientes ne sont pas formées d’après des modèles réels. C’est ainsi que l’imago d’un père effrayant et redoutable peut très bien correspondre dans la réalité à un père doux et bienveillant.