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I.A.D. / IGNIFUGER / IMMUNITÉ / INCUBATION / INERTIE / INFARCTUS

I, Symbole chimique de l’iode, un non-métal solide et noir.

I.A.D., n.f. Sigle signifiant « Insémination artificielle avec donneur Il s’agit d’une méthode de procréation artificielle.

ICÔNE, n.f. Joli. nom donné à la représentation imagée ou symbolique d’une fonction intégrée dans un poste informatique. Exemple: une petite gomme pour « effacer » ou une loupe pour « agrandir ». Simples, sobres, les icônes constituent un langage international sympathique, agréable, efficace et qui joue un rôle important quant à l’appropriation immédiate de l’outil informatique par les utilisateurs (petits et grands).

IGNIFUGER, verbe. Traiter un matériau de manière à rendre sa combustion très difficile, voire impossible.

IMAGE DE SYNTHÈSE. Image réalisée grâce à un ordinateur à partir d’une analyse et de calculs numériques de l’ensemble de sa définition, de sa composition, de ses caractéristiques de toutes natures (texture, couleurs, mesures, etc.).

IMAGERIE MÉDICALE. Ensemble de techniques faisant appel à la lumière, aux ultrasons, aux rayons X, à l’infrarouge, au champ magnétique (voir ces mots) pour pouvoir obtenir des images internes du corps humain (organes ou tissus) en vue d’un diagnostic médical. Chacune de ces techniques est explicitée séparément dans cet ouvrage.

I.M.A.O., n.m. Sigle d’« Inhibiteur de la monoamine-oxydase ». Groupe de médicaments ayant une action sur le psychisme (médicaments psychotropes), utilisés pour lutter contre la dépression.

IMMUNITÉ, n.f: Capacité de résistance de l’organisme vis-à-vis d’un agent extérieur. Cette résistance est naturelle (spontanée, innée comme par exemple la peau qui fait-barrière à bien des agressions extérieures) ou acquise, c’est-à-dire mise en œuvre grâce à des mécanismes permettant à l’organisme de réagir face à une substance étrangère. On distingue l’immunité humorale et l’immunité cellulaire. La première est assurée par les anticorps (voir ce moi), ces substances chimiques qui jouent le rôle de défenseur contre l’infection ou la maladie ; la seconde repose sur les globules blancs et en particulier les lymphocytes T. • Les anticorps, présents dans le sang, sont des protéines produites par les cellules chargées des réactions immunitaires. Leur production est déclenchée par l’apparition, dans l’organisme, d’un antigène, c’est-à-dire une substance étrangère ou qui n’est plus reconnue par lui. Chaque anticorps lutte donc contre un antigène spécifique. L’antigène peut être d’origine extérieure (microbe, virus) ou apparaître sur des cellules propres à l’organisme, mais devenant cancéreuses ou ayant été modifiées par un virus, par exemple.

• L’immunité cellulaire, quant à elle, s’appuie sur l’action d’une des trois espèces de globules blancs : les lymphocytes T. Lorsque ceux-ci manquent dans l’organisme, la fragilité immunitaire augmente.

Immunodéficience, n.f. Incapacité .d’un organisme à se défendre contre les agressions extérieures (virus, microbes, etc.) du fait d’une déficience de son système immunitaire. Cette déficience peut être innée, comme dans le cas de maladies congénitales telles que l’agammaglobulinémie qui prive les malades de tout anticorps. Mais elle peut être acquise, c’est le cas, du sida (voir ce moi) comme l’indique son acronyme (syndrome immu-nodéficitaire acquis).

Immunodépresseur, adj. Qui diminue, voire supprime, la capacité de l’organisme à se défendre contre les agressions extérieures (microbes, virus, etc.). Certains médicaments ou traitements indispensables pour lutter contre des maladies (corticoïdes, radiations ionisantes, etc.) ont un effet immunodépresseur. C’est pourquoi ils sont administrés et prescrits avec d’infinies précautions. Immunothérapie, n.f. Stratégie thérapeutique qui consiste à renforcer les défenses immunitaires de l’organisme pour l’aider à lutter contre la maladie. Elle offre de nombreux espoirs dans le traitement du cancer notamment. La greffe de moelle osseuse, pratiquée depuis une trentaine d’années, est l’une des techniques de l’immunothérapie. Elle vise à transférer, du donneur au receveur, les unités de production du sang contenues dans la moelle. C’est ainsi que pourra redémarrer, chez le patient, la production des « soldats » du système immunitaire (voir immunité) que sont les globules blancs, raréfiés par la maladie ou le traitement. En permettant au patient de retrouver un équilibre immunitaire, très perturbé par l’administration d’une chimiothérapie, la greffe permet en effet d’envisager les traitements très lourds qui, seuls, peuvent venir à bout de certains cancers. Toutefois, cette technique (dite allogreffe) se heurte à de nombreux problèmes de compatibilité entre donneur et receveur. C’est pourquoi on recourt de plus en plus à des autogreffes : la moelle du patient est prélevée. Elle est ensuite "dopée" en laboratoire afin d’augmenter son efficacité immunitaire. Enfin, elle est réinjectée au patient. En allant plus loin, les chercheurs envisagent de pouvoir, un jour, remplacer les gènes normalement chargés de produire les substances actives dans le système immunitaire lorsque ceux-ci sont déficients. Mais cette technique, appelée thérapie génique, pose de très nombreuses difficultés tant pour acheminer les gènes à bon port dans l’organisme que pour s’assurer que les véhicules utilisés pour les transporter (des adénovirus, par exemple) sont totalement inoffensifs.

IMPLANT, n.m. En médecine, un implant est un dispositif naturel ou artificiel qui est inséré dans l’organisme, en général pour suppléer une carence ou une insuffisance dans le fonctionnement d’un organe (oreille, oeil, cœur, etc.). Les implants sont également utilisés en chirurgie dentaire pour remplacer, par exemple, des dents manquantes. Le terme implant désigne, par ailleurs, un dispositif fixé sous la peau qui assure une libération progressive d’hormones ou de médicaments dans l’organisme.

INCUBATION, n.f. Période qui sépare le moment où un agent infectieux pénètre dans l’organisme et l’apparition des symptômes de la maladie qu’il provoque. Ce laps de temps est très variable selon les différentes infections ou maladies. Par exemple : quelques heures pour le choléra, quelques jours pour la grippe, deux à trois semaines pour la varicelle, plusieurs années pour le sida...

INDUCTION, n.f. Principe de base des transformateurs électriques, dynamos et autres moteurs électriques, l’induction électromagnétique, a été mise en lumière au XIXe siècle par le physicien anglais Michael Faraday qui a découvert que l’on pouvait transformer l’énergie électrique en énergie mécanique (c’est-à-dire créer un mouvement) en utilisant le magnétisme. La plupart des métaux sont magnétiques (mais pas tous) et le plus magnétique d’entre eux est le fer. Ainsi, lorsque le courant électrique passe dans un fil, il crée un champ magnétique. S’il s’agit non plus d’un fil, mais d’une bobine de fil cylindrique, c’est un solénoïde, qui agit comme un électroaimant. C’est à partir de ce principe que Faraday a mis au point son moteur électrique constitué d’une bobine tournant entre les pôles d’un aimant permanent. Lorsque le courant circule dans la bobine, le champ magnétique ainsi réalisé fait tourner un rotor. Exemple quotidien bien connu : la dynamo qui permet aux phares de bicyclette d’éclairer la route de nuit... ou encore, les lave-linge, les aspirateurs, ainsi que, nettement plus sophistiqué, le TGV !

INERTIE, n.f. En physique, l’inertie caractérise le fait que les corps ne peuvent pas d’eux-mêmes changer leur état de mouvement en raison des propriétés de la matière. Inertie vient du latin inertia qui signifie incapacité. On comprend qu’elle caractérise aussi ce qui résiste aux tentatives de changements. On parle ainsi de la force d’inertie des corps, de leur résistance en raison de leur masse. Et l’utilisation au sens figuré du mot inertie est semblable : il s’agit bien aussi de résistance passive...

INFARCTUS, n.m. Terme médical désignant un accident qui se caractérise par un apport insuffisant de sang à un organe ou à un tissu. L’infarctus du myocarde (muscle du cœur) en est un exemple : la zone est privée de sang en raison, par exemple, de plaques d’athérome qui sont des dépôts graisseux faisant obstacle à la fluidité de la circulation sanguine. Cette zone se nécrose : elle meurt. Une douleur aiguë au milieu de la poitrine et/ou dans le bras gauche Constituent des signes d’alerte sérieux : il faut sans tarder être hospitalisé pour qu’un diagnostic précis et les mesures à prendre soient effectués rapidement afin d’éviter un décès qui intervient dans environ un cas sur trois. L’infarctus du myocarde (qui affecte en priorité les hommes fumeurs, stressés, affectés d’un surpoids) constitue l’une des causes principales de la mortalité dans les pays développés (près de 80 000 cas par an en France).

INFÉRENCE, n.f. En informatique, le moteur d’inférence est un programme qui permet à un système-expert (voir ce mot) de fonctionner, c’est-à-dire de dérouler les étapes successives de résolution d’un problème donné.

INFINI, n.m. Si l’adjectif infini signifie « sans limite », le concept de l’infini est, depuis L’Antiquité, l’une de ces notions capitales qu’affectionnent tout particulièrement les mathématiciens rejoints d’ailleurs, et sans tarder, par les philosophes. Une source sans limite, en effet, de réflexions et de calculs. Exemple : l’infiniment petit, objet d’études de la physique des particules, progresse notamment à partir d’instruments infiniment grands et puissants... Le terme « calcul infinitésimal » qui qualifie une branche des mathématiques, recouvre en particulier le calcul différentiel et le calcul intégral.

INFOGRAPHIE, n.f. (nom déposé). Applications de l’informatique à l’art graphique, à la représentation et au traitement des images. Ces développements nouveaux de l’informatique ont donné naissance au métier d’infographiste qui fait le lien (et. souvent combine les compétences) entre informatique et création artistique, dans le domaine de l’image, en particulier.

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