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HYGIN ou HYGINUS Caius Julius. (Vers 64 av. J.-C. - 17 ap. J.-C.).

HYGIN ou HYGINUS Caius Julius. (Vers 64 av. J.-C. - 17 ap. J.-C.). Sous le nom de Hygin sont réunies des oeuvres que la critique, désormais d'accord, attribue à des auteurs d'époques diverses. On connaît Caius Julius Hyginus, que Suétone disait d'origine espagnole et que d'autres estiment originaire d'Alexandrie. Amené comme esclave à Rome par César, il fut affranchi par Auguste en 47 avant J.-C. et affecté à la bibliothèque d'Apollon Palatin. Il fut parmi les intimes d'Ovide et de Claudius Licinius, perdit ensuite la faveur impériale, et les dernières années de sa vie s'écoulèrent dans la misère. Dans l'accomplissement des devoirs de sa charge, il se montra un érudit et un encyclopédiste excellent et très fécond. Il écrivit sur l'agriculture, la philologie, l'histoire, la géographie, et fit également des essais critiques, mais nous ne connaissons de ses oeuvres que les titres sur l'histoire : De familiis troianis, De origine urbium italicarum, Exempta, De vita rebusque illustrium virorum; sur l'agriculture : De agricultura, De apibus, dont Columelle faisait de grands éloges; nous savons également qu'il écrivit un commentaire à Propepticon Pollionis de C. Elvius Cinna et un autre, d'au moins cinq livres, à L'Enéide. C'est de l'auteur que l'on nomme Hygin l'astronome pour le distinguer de Hygin le bibliothécaire, que sont : le manuel Les Astronomiques dédié à un certain M. Fabius (peut-être M. Fabius Marcel-linus) et qui nous est parvenu incomplet, et un autre manuel mythologique comprenant deux cent vingt-sept Fables, ou généalogies de dieux et de héros : ces dernières oeuvres sont puisées à des sources grecques, mais revêtent une certaine importance par les notions mythologiques, mathématiques et philosophiques qu'elles contiennent.

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