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HALLUCINATION

HALLUCINATION. n.f. (lat. hallucinatio « aberration de l'esprit », « délire», «rêverie»). ♦ 1° État généralement pathologique dans lequel un sujet croit percevoir lors qu'aucun objet extérieur ne correspond à ses perceptions. Les hallucinations les plus fréquentes sont visuelles, mais on peut aussi se sentir mort, croire qu'on a un corps en verre etc. ♦ 2° Hallucinations hypnagogiques. Images d'une grande vivacité que certaines personnes voient les yeux fermés, au moment de s’endormir, sans toutefois croire qu’elles correspondent à quelque chose de réel. — Certaines substances, dites hallucinogènes, c'est-à-dire génératrices d'hallucinations, sont capables de modifier l'activité mentale du sujet qui les absorbe en altérant ses perceptions visuelles, auditives, tactiles et sa perception de l’espace.

 

hallucination, perception, par un sujet éveillé, d’un objet sensible qui n’existe pas dans la réalité. Les hallucinations élémentaires (lueurs, sons) ou complexes (personnages, phrases) peuvent porter sur tous les sens (olfaction, toucher, etc.). Elles sont en relation avec une excitation pathologique des récepteurs sensoriels (une otite peut entraîner des perceptions auditives troublées), du cerveau (tumeur) ou une atteinte diffuse du système nerveux par une infection ou une intoxication (delirium tremens). On les trouve aussi associées à certaines maladies mentales (schizophrénie, délire) et particulièrement au délire chronique hallucinatoire. Les hallucinations semble liées à une dissolution de la conscience et au mécanisme psychologique de la projection. Expérimentalement, on a pu provoquer des hallucinations chez des sujets normaux, en les plaçant, durant quelques heures,- dans un état d’isolement sensoriel absolu. Il semble que la privation d’excitation entraîne une baisse de tonus du cortex cérébral, qui se met à fonctionner différemment. Dans les délires et la schizophrénie, il y aurait le même abaissement fonctionnel, dont l’origine exacte reste inconnue.

 

hallucination, perception, par un sujet éveillé, d'un objet sensible qui n'existe pas dans la réalité. — On distingue l'hallucination élémentaire (impression vague de lueur, de bruit, de malaise intérieur, etc.) et l'hallucination complexe (vision de personnages, audition de paroles, etc.). L'hallucination apparaît le plus souvent dans les délires d'origine infectieuse (fièvres tropicales, dengue, etc.), au cours des tumeurs cérébrales ou de certains troubles psychologiques (tels la démence paranoïde, le délire de persécution). Les hallucinations collectives sont beaucoup plus rares et relèvent de la « suggestion » (paniques ou enthousiasmes des foules) ou de l'hystérie collective. L'hallucination n'a point de rapport avec la « vision mystique », qui procède (du moins lorsqu'il s'agit de mysticisme authentique) selon une technique et une méthode extrêmement précises, rigoureuses (il suffît de se référer à saint Jean de la Croix), et s'apparente de très près à la compréhension rationnelle de la réflexion philosophique ou de la recherche scientifique.

HALLUCINATION. Perception sans objet ayant le caractère de réalité d’une perception vraie. Peut affecter tous les sens. Se distingue de la pseudo-hallucination qui est une « impression » de percevoir. HALLUCINATION (n. f.) Perception individuelle ou collective de phénomènes (états intérieurs ou objets extérieurs) qui n’ont aucune réalité ; fausse perception (cf. perception, objectivité).

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