HAHN Reynaldo. Musicien français
HAHN Reynaldo. Musicien français. Né à Caracas (Venezuela) le 9 avril 1875, mort à Paris le 28 juin 1947. Son père était homme d'affaires. Très doué pour la musique, Reynaldo Hahn entra au Conservatoire de Paris dès l'âge de onze ans. Ses maîtres furent Grandjany pour le solfège, Decombes pour le piano, Théodore Dubois et Lavignac pour l'harmonie et Massenet pour la composition. Son premier drame musical, L'Ile du rêve, d'après le Mariage de Loti, fut représenté à l'Opéra-Comique en décembre 1898, suivant de près l'exécution de son premier poème symphonique : Nuit d'amour bergamasque chez Colonne. A l'Opéra-Comique encore parut La Carmélite (1902) sur un livret de Catulle Mendès, mais cette oeuvre ne fut jouée que dix-sept fois. Il composa ensuite des musiques de scène pour des pièces de Sacha Guitry Mozart (1925) et de Fiers et Caillavet (Le Bois Sacré). Il était excellent chef d'orchestre et avait une vive admiration pour Mozart dont il conduisit magistralement le Don Juan à Salzburg. Nommé chef d'orchestre à Cannes en 1919, il y composa de nombreuses oeuvres. Sa production est fort diverse; elle va du ballet : Le Bal de Béatrice d'Este (1909), La Fête chez Thérèse (1910), Le Dieu bleu (1911), La Colombe de Bouddha (1921), à l'Opéra-Comique : Nausicaa (1919), à l'opérette : Ciboulette (1923) sur un livret de Flers et Croisset, écrit dans la pure tradition de Messager, chef-d'oeuvre du genre qui continue à plaire par sa légèreté et son esprit, Brummel (1931) sur des paroles de Rip et Dieudonné, Malvina (1939), sur un livret de Maurice Donnay et Henri Duvernois, à l'opéra : Le Marchand de Venise (1936). Elle comprend même une ode lyrique, Pro-méthée, pour solis, choeurs et orchestre, exécutée au concert Lamoureux. Mais ce sont surtout les Mélodies de R. Hahn : Chansons grises, Etudes latines, Chansons espagnoles, qui connurent une grande vogue. Il les chantait lui-même avec beaucoup de charme. Il fut nommé directeur de l'Opéra en 1945. Il était membre de l'institut. À sa mort, il laissait inachevé un opéra-comique, Le Oui des jeunes filles, inspiré de l'oeuvre de Moratin, qui fut terminé par Henri Busser et représenté en 1949. Plein de séduction, disent ceux qui l'ont connu, il fut mêlé à la société artistique et mondaine de son époque et fut, avec Tristan Bernard, un des personnages marquants de Deauville. Grand ami de Marcel Proust, il parle de lui dans les deux charmants volumes de souvenirs qu'il a laissés : Le Journal d'un musicien et L 'Oreille au guet.
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