Guy CHAPOUILLÉ

Comme ses premiers courts métrages {Des dettes pour salaire, 1973; La Reprise abusive, 1974), la plupart de ces films ont été cosignés à l’intérieur de collectifs militants (Front Paysan, Cinéma de Vincennes... ) et entendent servir les intérêts de groupes sociaux aux finalités bien affirmées (quelques-uns relèvent toutefois d'une démarche plus classiquement universitaire, où le cinéaste se trouve en position d’observateur). Cinéma qui s’efforce de fixer les enjeux de la représentation au niveau où se situent ceux des transformations sociales. Cinéma des processus, donc, en lutte contre tout cinéma des effets. Guy Chapouillé, après un passage par la faculté de Vincennes, enseigne aujourd’hui le cinéma à l’université de Toulouse. — «Les paysans dans la lutte de classes», Cinéthique, n° 21-22, 1976. — «Le cinéma du développement agricole», in Du cinéma selon Vincennes, Lherminier, 1979