GUTIÉRREZ Eduardo. Homme de lettres argentin
GUTIÉRREZ Eduardo. Homme de lettres argentin. Né et mort à Buenos Aires (1853-1890). Fils d'un journaliste notoire, il fut, dès son jeune âge, attiré lui-même par le journalisme. Ayant fait ses premières armes dans le Peuple Argentin (sous le pseudonyme de Hermengildo Espumita) il vit bientôt sa collaboration s'étendre à plusieurs journaux, et dès lors se trouva de plus en plus dévoré par son métier. Bien qu'il soit mort à trente-sept ans, il a laissé une trentaine de volumes où la critique littéraire abonde autant que la féerie ou le roman policier. Ayant dû servir sa patrie, comme simple soldat, sur quelque frontière du Nord, il fut suffisamment en contact avec les gauchos pour en rapporter la matière de son roman le plus célébré : Juan Moreira. Mais sa réputation est, à cet égard, assez surfaite, car elle est due beaucoup moins à son talent littéraire qu'à la figure même de son héros : le gaucho intré-pide autant que généreux, tel qu'on pouvait le voir en Argentine dans le dernier tiers du XIXe siècle. Hormis peut-être Juan Cuello (qui met en scène le même type humain) les autres romans de l'auteur ne méritent guère d'être mentionnés.
Liens utiles
- « Il n'y a qu'un classe dangereuse, c'est celle des intellectuels, c'est-à-dire des gens qui possèdent un instrument pour lequel il n'y a pas emploi. » Après avoir expliqué en quoi l'homme de lettres et l'écrivain peuvent être « dangereux » pour la société, vous direz si selon vous le danger qu'ils représentent est toujours nuisible ou peut être nécessaire ?
- L'homme de lettres a-t-il une fonction réelle dans la société?
- Quelle utilité peut avoir l'homme de lettres dans la société et de quelles armes dispose-t-il ?
- Pline le Jeune, Caïus Plinius Caecilius Secundus62-113L'homme de lettres que fut Pline le Jeune ne doit pas effacer l'homme politique : consul en100, il fut désigné en 111-112 par l'empereur Trajan au gouvernement de Bithynie et du Pont,en qualité de propréteur.
- Juan Perón Homme politique argentin, il gouverna son pays en dictateur selon leprincipe du " justicialisme " mêlant mesures sociales, politiqueantiaméricaine, nationalisation et répression de l'opposition.