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GUERRAZZI Francesco Domenico

GUERRAZZI Francesco Domenico. Littérateur italien. Né le 12 août 1804 à Livourne (Toscane), mort le 23 septembre 1873 près de Cecina (province de Pise). Après avoir obtenu son doctorat en droit et donné au théâtre Les Blancs et les Noirs [1827], il se tourna vers le roman historique, avec une prédilection marquée pour les scènes cruelles et sombres. Ainsi naquirent La Bataille de Bénévent (1827), Le Siège de Florence (publié à Paris sous le nom d'Anselmo Gualandi), Veronica Cybo (1837), Isabella Orsini, duchesse de Bracciano [1844], Le Marquis de Santa-Prassede [ 1853], Béatrice Cenci (1854), La Tour de Nonza [1857]. Guer-razzi fut, en politique, l'un des premiers apôtres de l'unité italienne. Orateur éloquent, batailleur, avec une forte teinte de romantisme, il connut plusieurs fois la prison et publia divers pamphlets ou écrits satiriques. Elu député en 1848, il succéda à Gino Capponi comme ministre de l'intérieur, forma, avec Montanelli et Mazzoni, un gouvernement provisoire et fut nommé chef du pouvoir executif, mais ses tendances dictatoriales lui firent commettre plus d'une erreur. Au retour de Léopold II, Guerrazzi fut exilé en Corse, puis, avec la permission de Cavour, résida à Genève, de 1857 à 1862. Parmi ses autres écrits politiques ou littéraires, citons : L'Ane [1857], Le Trou dans le mur [ 1862], Le Siège de Rome [1863-1865].

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