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GUELFES et GIBELINS, parte Guelfa, parte Ghibellina

Nom de deux tendances politiques italiennes dont les luttes occupèrent les XIIIe et XIVe s. Ils tiraient leur nom, par déformation, de celui des deux grandes familles allemandes rivales, celle des Welfen et celle des Hohenstaufen, qui étaient seigneurs de Waiblingen. Les guelfes étaient partisans des Welfen, les gibelins s'attachaient aux Waiblingen, c'est-à-dire aux Hohenstaufen. Cette dénomination apparut pour la première fois à Florence vers 1215, à l'époque où l'Allemagne était divisée par la lutte pour la couronne impériale entre les guelfes Othon IV de Brunswick, fils d'Henri le Lion, et Frédéric II de Hohenstaufen. Vaincu à Bouvines en 1214, Othon IV fut définitivement supplanté par Frédéric II en 1216. Les Hohenstaufen menant la lutte contre le pape, les partisans italiens de l'empereur prirent le nom de gibelins, alors que les partisans de la papauté se rattachaient au souvenir d'Othon IV le Guelfe. Guelfes et gibelins s'affrontèrent dans la plupart des cités italiennes. Les guelfes prédominèrent à Florence, Milan, Bologne, Mantoue, Ferrare ; les gibelins à Sienne, Pise, Rimini, Modène, Pavie, Crémone. Par la suite, le parti guelfe se scinda en deux : les guelfes blancs qui tendirent à se rapprocher des gibelins, et les guelfes noirs, restés partisans du pape. À la fin du XVe s., lorsque les Français commencèrent leurs expéditions en Italie, les guelfes prirent parti pour le roi de France, tandis que les gibelins s'appuyaient sur l'empereur, notamment sur Charles Quint. (Voir le détail des luttes entre guelfes et gibelins aux articles consacrés aux villes italiennes et à ITALIE. L'empereur, le pape et les communes. La fin du Moyen Âge italien.)

GUELFES ET GIBELINS. Nom donné à deux grandes factions rivales de l'Italie médiévale (XIIIe XIVe siècle). Elles tiraient leur nom de celui de deux grandes familles allemandes rivales, les Welf (Guelfes) et les Hohenstaufen (Gibelins). Par extension, le nom de Guelfes désigna les partisans du pouvoir du pape en Italie et celui de Gibelins, les partisans de l'empereur. Leurs rivalités ensanglantèrent les villes italiennes. Voir Frédéric II.

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