GOLUBIEW Antoni. Ecrivain polonais

GOLUBIEW Antoni. Ecrivain polonais. Né à Wilno le 25 février 1907. Il entreprend des études de physique et d'astronomie, les abandonne pour l'histoire et, dès 1931, avec Czeslaw Mitosz et les poètes de la seconde Avant-Garde, fonde à Wilno la revue Zagary. Pourtant, il quitte bientôt le groupe pour devenir rédacteur en chef du bimensuel catholique Pax (1934-1936). Son oeuvre maîtresse, le cycle romanesque Boleslas le Hardi, publié de 1950 à 1955, est une vaste fresque historique de la société polonaise à l'époque cruciale où se christianise le pays et ou se forge la puissance de l'Etat. Talent puissant, ayant le sens de l'épopée et maniant avec vigueur une langue dont il a reconstitué l'archaïsme, Golubiew a donné là une oeuvre forte, qui fait revivre et explique les débuts de la nation polonaise. Fixé à Cracovie, il a publié des essais sur des sujets religieux, dont le plus intéressant est sans doute Lettres à un ami. Quand nous voulons prier [1955]. GOMBERVILLE Marin Le Roy de, sieur du Parc. Ecrivain français. Né et mort à Paris (1600-14 juin 1674). Fils de famille noble, il débute à quinze ans dans la carrière des lettres par un ennuyeux poème sur la vieillesse. Ami des beaux esprits de son temps, il fait partie, dès sa fondation, de l'Académie Française, dont il sera l'un des membres les plus actifs. A partir de 1620, il commence à publier, avec un grand succès, ses romans à dissertations géographiques, dans lesquels il promenait ses personnages à travers le monde entier, et qui sont comme une première bouffée d'exotisme dans la littérature française. Le plus célèbre est Polexandre, dont la première version date de 1629, et la seconde de 1632. Plus tard, s'étant lié avec les solitaires de Port-Royal, Gomberville devint franchement janséniste, fit retraite, écrivit des ouvrages de piété, et fut même soupçonné, en 1656, d'être l'auteur de la première Provinciale . Il mourut bourrelé de remords à cause du mal qu'il croyait avoir fait avec ses romans. ? « Il écrivit de grands romans avant le temps du bon goût, et sa réputation mourut avec lui. » Voltaire.