GALVEZ Manuel. Romancier argentin
GALVEZ Manuel. Romancier argentin. Né à Parana le 18 juillet 1882, mort à Buenos Aires le 14 novembre 1962. Fondateur en 1903 de la revue Idées, il fut très influencé par Zola et devint célèbre par son roman Le Sol de la race [1911] qui lui avait été inspiré par un voyage en Espagne. Ses tendances naturalistes se confirmèrent dans ses livres suivants : La Maîtresse [1914], Le Mal métaphysique [ 1916], Nacha Regules (1920), dans lesquels il traitait de graves problèmes sociaux, la condition de la femme moderne, les ravages de la prostitution, la vie des bas-fonds de Buenos Aires, les luttes des intellectuels. Par la suite, Gàlvez s'orienta vers le roman historique : Scènes de la guerre du Paraguay [1928-29], Scènes de l'époque de Rosas [1931-33].
Liens utiles
- DM. (noté sur 20 points) - Plaisirs de la narration : l’art du romancier
- Dans son roman, les Faux-Monnayeurs, Gide prête à son personnage de romancier, Edouard la réflexion suivante : « Il se dit que les romanciers par la description trop exacte de leurs personnages, gênent plutôt l'imagination qu'ils ne la servent et qu'ils devraient laisser chaque lecteur se représenter chacun de ceux-ci comme il lui plaît ». Partagez-vous ce jugement ? Vous expliquerez et discuterez le point de vue énoncé par André Gide en vous appuyant sur vos lectures personnelles et l
- Un lecteur peut-il s'identifier à un personnage dont le romancier lui propose un portrait négatif ? Quel intérêt offre ce type de portrait ?
- « Nous sommes tous devant le romancier comme les esclaves devant l'empereur : d'un mot, il peut nous affranchir. Par lui, nous perdons notre ancienne condition pour connaître celle du général, du tisseur, de la chanteuse, du gentilhomme campagnard, la vie des champs, le jeu, la chasse, la haine, l'amour, la vie des camps. Par lui, nous sommes Napoléon, Savonarole, un paysan, bien plus -existence que nous aurions pu ne jamais connaître- nous sommes nous-même. Il prête une voix à la foul
- « Je tiens que le romancier est l'historien du présent, alors que l'historien est le romancier du passé »