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fugue, fuite de son domicile, escapade.

fugue, fuite de son domicile, escapade.

Elle est chez l’enfant l’épilogue d’un conflit avec l’entourage (parents, maîtres ou éducateurs), à la fois réaction d’opposition au milieu qui ne le satisfait pas et espoir confus de trouver ailleurs ce qui lui a été jusqu'ici refusé. Des adultes névrosés, déséquilibrés ont parfois la même attitude. La fugue, conduite consciente, est alors l’aveu d’un échec. D'autre part, certaines disparitions du foyer répondent à un mouvement impulsif, quasi automatique, plus ou moins conscient. On les observe dans l’épilepsie, la schizophrénie et les états confusionnels.

FUITE (dans la maladie, dans la guérison). On fuit dans la maladie pour échapper à ses conflits psychiques et on fuit dans la santé pour échapper à son psychanalyste.

Cette appellation peut paraître cocasse dans le cas, par exemple, où un homme pourvu de béquilles les abandonne et interrompt sa psychothérapie.

FUGUE. C’est le besoin de s’éloigner de son domicile, besoin inattendu, déraisonnable (du moins en apparence), limité dans le temps. Il y a des fugues inconscientes (états seconds des épileptiques) et les fugues conscientes. Il y a la fugue de l’enfant, de l’adulte, du vieillard. Il faut la distinguer de la dromomanie, besoin permanent de voyager chez certains instables et du vagabondage qui survient chez des sujets incapables d’organiser leur vie et de lui donner un point d’attache. La fugue chez l’enfant (et chez l’adolescent) est l’expression de son mécontentement vis-à-vis de l’ambiance familiale ou de la crainte qu’inspire au fugueur l’attitude trop sévère ou incompréhensive d’un des partenaires du couple parental, le plus souvent le père, parfois les deux.

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