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FRÖDING Gustaf. Poète suédois

FRÖDING Gustaf. Poète suédois. Né à Alster (Värmland) le 22 août 1860, mort le 8 février 1911 à Stockholm. Il fit ses études à l'Université d'Uppsala, où il lut avec enthousiasme Bums, Sheltey et Byron. En 1885 un journal de province, Karlstadtstidnigen [Le Journal de Karlstadt], dont il devait devenir rédacteur, publia ses premières poésies. Il passa l'hiver 1889-1890 en Allemagne, où il découvrit Heine, dont il s'inspira dans ses plaisantes parodies en langue allemande. Ce fut en Allemagne qu'il composa en partie son premier recueil de poésies, Guitare et orgue de Barbarie (1891), devenu bientôt populaire, et suivi en 1894 de Nouvelles Poésies. Après la publication de poésies du Värmland, d'inspiration populaire, Historiettes et anecdotes [, il fit paraître un troisième recueil : Eclaboussures et loques [ 1896], meilleur peut-être encore que les précédents par sa représentation d'un monde humain, simple mais profondément senti, et où l'harmonie parfaite du vers atteint parfois la virtuosité. Dans les poèmes suivants éclate, tantôt comme dans Neuf et vieux [1897], tantôt comme dans Gouttelettes du Graal [1898], l'angoisse métaphysique. De 1898 à 1905, Fröding fut interné pour maladie mentale dans diverses cliniques d'Uppsala et d'autres villes, et cessa d'écrire durant cette période. En 1910 paraissent Glanure, remaniement de poèmes précédents, et de perspicaces articles de critique littéraire. Ses chansons populaires et ses petits tableaux de genre ont inspiré des compositeurs comme Peterson-Berger, Sjogren, Stenhammar et d'autres, et demeurent toujours vivants en Suède, même dans les milieux les plus humbles — Poésies de Frôding. Mentionnons pour terminer ses Airs du Wärmland.

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