Frédéric COMPAIN
L'Éden Palace (1977), Résidence surveillée (1987). En dix ans, Frédéric Compain s’est acquis une solide réputation dans le film court et la réalisation de longs métrages documentaires. Qu’il s’agisse de La Grande Crue de 1910 (1978) montant d ’hallucinants documents sur les débordements de la Seine à Paris, de Notes pour une enquête (1978) où un conducteur de train à la retraite raconte comment sa locomotive a écrasé trois personnes, du Mécène (1983) et surtout Du crime considéré comme un des beaux-arts (1980), fictions brillantes dont la seconde était interprétée par Michel Piccoli, ses œuvres en 35 mm laissaient bien augurer de son passage au long métrage. Écrit avec Hugo Santiago, Résidence surveillée ne parvient pourtant pas à intégrer aux éléments socio-politiques du scénario les touches inquiétantes propres à donner au récit la densité nécessaire, et le film n’est que le rassemblement sans rigueur de quelques idées intéressantes. Son précédent long métrage de fiction (L’Éden Palace), qui racontait les fabulations de la femme de ménage d’un cinéma, est resté inédit.
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