FRANKLIN Benjamin. Né à Boston le 17 janvier 1706, mort à Philadelphie le 17 avril 1790
FRANKLIN Benjamin. Né à Boston le 17 janvier 1706, mort à Philadelphie le 17 avril 1790. Son père, Josiah Franklin, de religion presbytérienne, était originaire du comté de Northampton en Angleterre. Ce nom de Franklin qui signifie franc-tenancier serait d'origine française et plus précisément picarde, et il n'est pas exclu que les ancêtres paternels de B. Franklin aient été français. En 1685, suivant de peu William Penn, lequel venait de fonder la colonie qui porta son nom, Josiah Franklin vint s'établir à Boston. Humble artisan il était fabricant de savon et de chandelles , chargé d'une nombreuse famille il eut dix-sept enfants, Benjamin était le quinzième , Josiah Franklin n'avait pas les moyens de pourvoir son fils d'une bonne éducation. Après deux ans d'école, l'enfant entra en apprentissage chez l'un de ses aînés qui était imprimeur. Passionné de lecture, le jeune garçon s'adapta très vite à son état. Parallèlement, il ne cessait, dans la mesure de ses possibilités, de chercher à s'instruire, se privant de viande pour acheter des livres, apprenant seul la grammaire et l'arithmétique. Très tôt, Franklin eut le goût d'écrire : tout jeune, il prenait pour modèles les articles d'Addison dans le Spectateur . Il n'avait que quinze ans lorsque son frère James fonda le New England Courant, journal d'une grande hardiesse auquel Benjamin collabora. Mais le succès personnel que s'attira le jeune garçon suscita la jalousie de son aîné. Maltraité, Benjamin prit la résolution de s'enfuir. A dix-sept ans, en septembre 1723, il gagna New York par la mer. Complètement dépourvu de ressources, il chercha un emploi chez les imprimeurs; l'un deux l'envoya à Philadelphie où il trouva enfin une place. Dans ce nouveau milieu, il fit merveille au point d'attirer l'attention de sir William Keith, gouverneur de Pennsylvanie, lequel l'envoya à Londres. En fait, le jeune Benjamin d'abord n'y eut que des deboires; fort heureusement, il put se procurer du travail chez les imprimeurs et fit la connaissance de plusieurs hommes de lettres. C'est à cette époque il avait dix-neuf ans qu'il écrivit De la liberté et de la nécessité du plaisir et de la peine, en réponse à l'Esquisse d'une religion naturelle de Wollaston; il devait plus tard désavouer ce petit écrit. A Londres, Franklin avait trouvé un protecteur en la personne du quaker Denham, commerçant fort riche qui se l'attacha en qualité de comptable et le ramena à Philadelphie avec lui en 1726, l'année même où Voltaire débarquait en Angleterre. A la mort de son bienfaiteur, en 1728, Benjamin Franklin fonda avec un ouvrier, Hughes Meredith, une imprimerie, en 1730 il en devint le seul maître. Aussitôt, il se lança dans de grandes entreprises, racheta la Gazette de Pennsylvanie en 1729 et commença, sous le pseudonyme de Richard Saunders ou du Pauvre Richard, la publication de son Almanach v. Science du bonhomme Richard , qui devait se poursuivre jusqu'en 1757. Expression neuve d'une très ancienne sagesse, imbu d'une morale laïque pour le temps présent, 1'Almanach connut un éclatant succès non seulement dans toute la colonie mais en Europe on le vendait quatre sous dans les rues de Paris. Désormais, Franklin était un personnage; devenu maçon il occupa, à partir de 1732, de hautes fonctions à la loge de Philadelphie. Mais la réussite matérielle était loin de lui suffire, pour lui elle ne sera jamais qu'un moyen. Le souci de s'instruire ne le quittait pas et tout lui servait d'occasion. Il se doublait maintenant de la préoccupation d'instruire ses compatriotes; dès 1727, Franklin avait fondé une société de discussion libre, la Junte, il s'y entraînait à l'art des interventions parlementaires; en 1731, il créait la première bibliothèque publique des colonies; en 1743, la Société philosophique américaine, une Académie pour l'éducation de la jeunesse qui sera le noyau autour duquel se développera l'université de Pennsylvanie. Franklin se mêlait également d'améliorer les conditions matérielles de vie de ses concitoyens, il mit en place hôpital, compagnie d'assurances contre l'incendie, police, service de voirie, éclairage urbain. Sa Gazette de Pennsylvanie faisait de lui le représentant tout désigné de l'opinion publique. En 1736, il fut nommé secrétaire de l'Assemblée de Pennsylvanie, en 1747, membre de cette même assemblée, en 1753, maître général des postes d'Amérique; charge qu'il conserva jusqu'en 1774, date à laquelle le gouvernement britannique le licenciera, et où il se révéla excellent administrateur. C'est vers cette époque qu'il proposa une union des colonies pour leur permettre d'assurer en commun leur défense; son projet fut rejeté, l'heure n'était pas encore venue de sa réalisation. En 1748, Franklin décida de consacrer une plus grande partie de son temps aux sciences qui l'avaient toujours attiré; il abandonna à son employé David Hall la gestion de son imprimerie contre paiement d'une pension annuelle. Ce n'était point à des spéculations théoriques qu'il comptait se vouer mais aux applications les plus pratiques; dès 1752, il faisait une découverte qui à elle seule lui eût valu la gloire, celle de l'identité de l'électricité et de la foudre d'où devait résulter la première théorie des phénomènes électriques et l'invention du paratonnerre. Les résultats de ses travaux causèrent un émoi universel. On y vit une victoire de l'esprit moderne contre la superstition et Rivarol écrivit : « Voyez lorsqu'il tonne, le superstitieux et le savant : l'un oppose des reliques, l'autre un conducteur à la foudre. » L'invention du calorifère, « la cheminée à la Franklin », ne fut pas moins populaire. Il exposa ses travaux dans les Ecrits sur l'électricité et la météorologie . Les titres universitaires affluaient sur la tête de cet autodidacte qui, tout modeste qu'il fût, ne put échapper à un léger sentiment de vanité devant cette revanche qui lui était offerte. Les difficultés continuelles qui opposaient l'Assemblée de Pennsylvanie et la famille Penn demeurée propriétaire de la colonie, rendirent nécessaire l'envoi d'un représentant de l'assemblée à Londres. Ce fut Franklin qui fut choisi. Il devait rester dans la capitale anglaise de juillet 1757 à août 1762; ses démarches, longues et laborieuses, n'aboutirent qu'en 1760. Au cours de ce séjour, l'envoyé américain se fit de nombreuses relations dans le monde politique, mais aussi parmi les savants, les journalistes et les écrivains, tels que Hume et Adam Smith. Rentré à Philadelphie, Franklin n'y resta que deux ans; un nouveau conflit rendit encore sa présence désirable à Londres; il s'agissait, cette fois, du droit du timbre que le gouvernement anglais, à court d'argent, prétendait prélever sur les journaux et les actes juridiques dans la colonie. En 1766, Franklin obtint gain de cause, la loi fut abrogée. L'agent de la Pennsylvanie était devenu l'ambassadeur extraordinaire des colonies en Grande-Bretagne, ayant été nommé agent de la Géorgie en 1768, du New Jersey en 1769, du Massachusetts en 1770. Le conflit un instant apaisé devait se rouvrir; le gouvernement anglais résolut d'imposer des droits de douane sur les couleurs, le thé, le fer, le papier et le sucre en provenance de la colonie. L'opposition américaine fut acharnée et violente; une fois de plus, Franklin servit de médiateur. Insensiblement, les vues politiques de l'ambassadeur s'étaient modifiées. Il avait d'abord été loyalement impérialiste; à cette époque, il croyait encore possible une union personnelle sous un même souverain de la métropole et de la colonie mais, représentant d'un Etat agricole, il s'éloignait des théories économiques anglaises fondées sur la prédominance du commerce, pour se rapprocher des physiocrates français. En 1773, parurent deux pamphlets qui furent immédiatement répandus dans l'Europe entière : les Règles pour faire d'un grand empire un petit, qui était une satire pleine de vivacité de la conduite du gouverneur anglais, et l'Edit du roi de Prusse, où l'auteur, sous le couvert de l'anonymat, prêtait à Frédéric II vis-à-vis de l'Angleterre une politique semblable à celle pratiquée par cette dernière à l'égard de ses colonies d'Amérique. La publicité donnée à des lettres du gouvernement anglais du Massachusetts que Franklin s'était procurées amena la brouille définitive de l'envoyé américain et du gouvernement de Sa Majesté. Rentré à Philadelphie en mars 1775, Franklin devait y trouver la paix fortement compromise. Le 19 avril de la même année, les troupes britanniques voulant s'emparer d'un dépôt d'armes près de Boston se heurtèrent à des miliciens. Le sang coula. On se tourna vers ce citoyen paisible, sage et incorruptible qui était également un patriote tout dévoué aux besoins de la communauté. Franklin ne déçut pas les attentes. Il s'occupa du recrutement d'une armée nationale. Les colonies avaient en effet résolu de s'unir et de se défendre; elles élirent le premier Congrès qui lança le 4 juillet 1776 la Déclaration d'indépendance composée par Jefferson mais corrigée et amendée de la main de Franklin. Puis on résolut de se rapprocher de la France et de solliciter son aide. Une commission du Congrès à la tête de laquelle se trouvait le « Sage », fit voile à ses risques et périls vers la côte française. L'accueil de Paris à Franklin fut, dès le début de sa mission, délirant. Ses expériences y avaient été vérifiées, ses livres traduits, il était l'un des huit membres étrangers de l'Académie des Sciences, il représentait la science moderne, la nouvelle idole. Son prestige dépassait même celui dont avait joui Newton, Son aspect physique lui conférait une séduction singulière : ce vieillard auguste qui ne portait ni perruque, ni épée, ni rubans, mais de grosses lunettes et une toque de fourrure, semblait un patriarche issu d'une société non encore corrompue, toute proche encore de l'état de nature. Dans tous les foyers on trouvait des effigies du Sage d'Amérique. Les encyclopédistes, Buffon, Condorcet, Helvétius, Mme du Deffand, la princesse de Tingry, Mme d'Houdetot, Turgot s'honoraient d'être de ses amis. Sa tâche cependant restait fort difficile et il fallut de longs efforts pour la mener à bien. Le pacifisme de Louix XVI, les réticences de Turgot, lequel ne savait que trop bien que la France n'était pas en état de soutenir une guerre, semblaient rendre vaine toute démarche. Mais Franklin trouva un allié en la personne de Vergennes qui cherchait une occasion de faire sortir la France de la situation humiliante où elle se trouvait depuis le traité de Paris. Les événements surtout servirent l'ambassadeur. La capitulation d'une armée anglaise à Saratoga (octobre 1776) hâta le cours des choses. Le o février 1777, était signé un traité d'alliance; le 20 mars Franklin était reçu par le roi et la reine avec toutes sortes de distinctions. Assisté de La Fayette, il obtint l'envoi d'une armée française en 1780, d'une flotte en 1781 et une très importante aide financière. La victoire de Yorktown (novembre 1781) suscita en France l'enthousiasme. Mais la méfiance envers le gouvernement français des collègues de Franklin, Jay et Adams, aux vues desquels celui-ci crut devoir se rallier faillit compromettre les relations de la jeune république et de son alliée. Le traité préliminaire entre l'Angleterre et ses anciennes colonies fut signé a l'insu de la France le 30 novembre 1782. Ces dissensions ne nuisirent aucunement au prestige personnel de l'ambassadeur. Entouré par ceux qui devaient devenir les artisans de la Révolution, le duc d'Orléans, La Fayette, Brissot, Danton, Robespierre, Franklin eut la sagesse de ne point se mêler de la politique intérieure d'un gouvernement qui l'avait si bien accueilli. Il collabora cependant avec Mirabeau; ce dernier publia à Londres, sous son nom, des Considérations sur l'ordre des Cincinnati dont la meilleure part revenait à Franklin qui s'y élevait contre le principe de la noblesse héréditaire. Le 12 juillet 1783, Franklin quittait la France. Le roi lui avait fait don de son portrait encadré de quatre cent huit diamants et l'ambassadeur venait de conclure des traités de commerce avec la Suède et la Prusse. Le retour à Philadelphie fut triomphal. Franklin fut aussitôt nommé membre du conseil municipal de la ville, puis président de ce conseil et président du conseil exécutif de Pennsylvanie. En 1787, il fit partie de la Convention qui rédigea la Constitution fédérale, à l'élaboration de laquelle il prit une part prépondérante. Son dernier acte d'homme public fut le dépôt d'une pétition au Congrès en faveur de la prohibition immédiate de la traite. Lorsqu'il se retire en février 1790, Franklin a quatre-vingt-trois ans. Grand et fort, il jouissait d'une excellente santé qu'il avait soigneusement entretenue par l'exercice des sports. Sa santé morale n'était pas moins remarquable : homme énergique, entreprenant, jamais découragé, il sut échapper a la sensiblerie qui était alors en vogue; rationaliste, quelque peu sceptique et cependant demeuré idéaliste, il fut avant tout pragmatiste, jugeant des causes par les effets, des idées par leurs conséquences pratiques. Le progrès auquel il croit fermement ne vaut pour lui que si le plus grand nombre en bénéficie, s'il modifie la vie des hommes et la rend plus belle et plus profitable. Connaissant parfaitement bien trois pays, le sien, l'Angleterre où il passa seize ans, la France qu'il habita pendant neuf ans, Franklin est le type même et le modèle de l'homme moderne, de cet homme américain qui était alors en formation et à. la venue duquel il a grandement contribué. Parmi ses oeuvres qui sont celles d'un savant, d'un « philosophe » et surtout d'un publiciste, signalons, outre celles que nous avons déjà citées : Sur le prix du blé et sur les secours donnés aux pauvres (1766), Plan pour faire du bien à des pays lointains et déshérités (1771), Lettre du comte de Schaumberg au baron de Hohendorf commandant des troupes hessoises en Amérique, qui est un amusant pastiche, Avis à ceux qui voudraient émigrer en Amérique (1784). Mais c'est surtout par les Mémoires de Franklin écrits par lui-même [Autobiography] v. Mémoires et par son abondante Correspondance qu'on peut se faire une idée de cette personnalité à la fois si complexe et si simple. Enfin, Benjamin Franklin a laissé un grand nombre de fables, contes et apologues, genre littéraire qu'il estimait fort et qui convenait particulièrement à son tempérament. ? « Eripuit coelo fulmen, sceptrumque tyrannis. » Turgot. ? « Il rend ses droits à l'humaine nature; / Pour l'affranchir il voulut l'éclairer, / Et la vertu pour se faire adorer, / De Benjamin emprunta la figure. » Poème anonyme, récité dans une fête champêtre donnée en l'honneur de Franklin par Mme d'Houdetot. ? « Tout en s'élevant du dénuement à l'opulence, de l'obscurité à la gloire, il traversa sans dommage pour lui tous les rangs de la société, à son aise avec les riches comme avec les pauvres, avec les lettrés aussi bien qu'avec les ignorants; il parlait avec une égale facilité le langage des manants et celui des rois, le langage des femmes savantes et celui des femmes de ménage. » Becker. ? « Personne avant lui n 'avait pu jouer le Bourgeois; il l'avait su. » B. Faÿ.
Franklin, Benjamin (Boston 1706-Philadelphie 1790) ; écrivain et homme d’État américain.
Lorsque les treize colonies américaines proclament leur indépendance en 1776, F. est dans l’Ancien comme dans le Nouveau monde le citoyen le plus connu, le plus estimé et le plus populaire de la nouvelle confédération. Arrivé à Philadelphie à l’âge de dix-sept ans sans le sou comme ouvrier imprimeur, il est devenu vingt ans plus tard un éditeur de journal aisé et un homme politique en vue. Auteur du Poor Richard’s Almanach, une publication largement répandue, y compris en dehors des Etats-Unis, il y expose des recettes prosaïques de vie simple et de succès, à base de zèle, d’honnêteté, d’autodiscipline et d’épargne. Peu de temps après, ses recherches sur la théorie de l’électricité et l’invention du paratonnerre (1752) le rendent également célèbre en Europe où on le considère comme un philosophe, au sens donné à ce terme à l’époque des Lumières. F. est l’un des premiers à réclamer, dans le plan proposé en 1754 au congrès d’Albany, une union étroite des colonies d’Amérique du Nord, mais son principal rôle politique consiste à être le premier ambassadeur d’Amérique en Europe, où il séjourne de 1757 à 1785 avec deux courtes interruptions. D’abord chargé d’exprimer les exigences fiscales du Parlement de Pennsylvanie vis-à-vis de la famille Penn, nommé ensuite agent de cette colonie et de plusieurs autres colonies américaines, il reste à Londres jusqu’en 1775 et prône la modération des deux côtés pour empêcher la rupture avec l’Angleterre. Un an plus tard, résolument engagé en faveur de la Révolution, et ayant participé à la rédaction de la Déclaration d’indépendance, il accepte d’occuper le poste clé en matière diplomatique d’ambassadeur à Paris. Comblé d’honneurs dans la capitale française qui célèbre en lui le démocrate, « l’homme naturel » et l’incarnation des idéaux du XVIIIe siècle que le jeune État, dont il est le représentant digne et modeste, promet de mettre en pratique, F. obtient l’entrée décisive de la France dans la guerre d’indépendance américaine, de même qu’il joue un rôle primordial dans les tractations de paix qui sont extraordinairement favorables à l’Amérique. L’immense prestige dont il jouit, sa nature tranquille et avisée lui permettent de jouer un rôle de médiateur dans les controverses brûlantes qui marquent la Convention constitutionnelle fédérale de 1787, assemblée qui devait servir de base à la consolidation de la liberté nouvellement conquise.
Bibliographie : B. Franklin, Mémoires, Bruxelles, 1856, 2 vol. ; R.W. Clark, Benjamin Franklin, trad. angl. É. Diacon, 1986.
Liens utiles
- CHARLES V le Sage(21 janvier 1338-16 septembre 1380) Roi de France (1364 -1380)C'est à la mort de son père, Jean II, le 8 avril 1364, que le duc de Normandie devient roi de France, sous le nom de Charles V.
- CHARLES V LE SAGE(21 janvier 1338-16 septembre 1380)Roi de France (1364-1380)C'est à la mort de son père, Jean II le Bon, le 8 avril 1364, que le duc deNormandie devient roi de France, sous le nom de Charles V.
- Charles-Wilson Peale1741-1827Né à Chesterton, mort à Philadelphie, formé avec Copley à Boston et West à Londres.
- Benjamin Franklin Né à Boston, Franklin était le dixième enfant d'un fabricant de savons.
- CHARLES V LE SAGE (21 janvier 1338-16 septembre 1380) Roi de France (1364-1380) C'est à la mort de son père, Jean II le BonF053, le 8 avril 1364O408, que le duc de Normandie devient roi de France, sous le nom de Charles V.