FORÊT
FORÊT Alors qu’elle est omniprésente jusqu’au début de la période, elle se trouve considérablement réduite quand s’achève le xiiie siècle. Par conséquent, d’espace libre où chacun pouvait se servir et faire paître ses bêtes (Élevage), elle devient terrain privé, protégé et exploité. Il faut dire que la forêt constitue une source de richesses non négligeable : outre le gibier, elle fournit le bois (seul moyen de chauffage et précieux matériau de construction dédié à mille usages). Avec cette appropriation, elle commence à changer de statut dans l’imaginaire collectif : la grande peur qu’elle inspirait à cause des êtres fantastiques qu’elle était censée abriter a tendance à s’estomper.
Liens utiles
- FORÊT DE CRÉCY. COLETTE (1873-1954), Les Vrilles de la vigne
- Forêt de Crécy de Colette (1873-1954) Les Vrilles de la vigne, 1908 Hachette
- Fiche de lecture l'appel de la forêt
- Resilience d'une forêt d'hêtres et de chênes
- La forêt, déjà reculée dans le lointain, ne laissait distinguer à sa base que des formes vagues, mais elle dessinait vigoureusement les découpures gracieuses et infiniment variées de sa feuillée qui semblait suspendue comme une guipure noire devant la ligne du crépuscule. La bibliothèque électronique du Québec