FOCILLON Henri. Critique d'art français
FOCILLON Henri. Critique d'art français. Né à Dijon le 7 septembre 1881, mort à New Haven (U.S.A.) le 3 mars 1943. Fils du graveur Victor Focillon, cet historien d'art entra d'abord à Normale Supérieure, passa son agrégation et enseigna plusieurs années dans les Lycées de Bourges et de Chartres. En 1913, il obtient la chaire d'histoire d'art à l'Université de Lyon. Il est également nommé conservateur du musée de la ville. On est d'abord frappé par l'étendue des curiosités du jeune maître : il s'intéresse aussi bien à la gravure (écrivant, en 1918, une thèse de doctorat sur le graveur italien du XVIIIe siècle, Piranèse), qu'aux arts asiatiques (il publie L'Art bouddhique en 1921 et un Hokusai en 1924) et à la peinture européenne (son Histoire de la peinture en Europe au XIXe et au XXe siècle paraît en 1928 et ses Maîtres de l'estampe en 1930). Mais sa nomination comme professeur à la Sorbonne en 1925 allait ouvrir dans sa vie une carrière toute nouvelle de médiéviste où il s'imposera avec deux volumes : L'Art des sculpteurs romans en 1931 et sa grande synthèse sur Art d'Occident en 1938. Mais cet excellent professeur savait aussi, des époques particulières, s'élever aux lois de la création esthétique : son principal ouvrage, de ce point de vue, est La Vie des formes (1934). S'étant volontairement exilé sous l'occupation, il devait mourir aux Etats-Unis.
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- On rapproche souvent le cinéma de la littérature écrite, et les réalisateurs eux-mêmes ont eu bien des fois recours au roman ou au théâtre, leur empruntant soit des œuvres déjà accomplies, soit une forme familière au public. Cependant, un critique, Jean Limousin, écrivait à propos d'un metteur en scène célèbre : « La justesse des notations, leur portée sur le public, tiennent à ce qu'elles sont pensées directement « en cinéma» par un homme intelligent qui découvre aussitôt l'équivalent
- CASSOU, Jean (1897-1986)Poète, romancier et critique d'art né à Bilbao, il est célèbre pour sa connaissance de la littérature et de l'art espagnols, ainsi que pour ses ouvrages sur l'art français contemporain.
- On rapproche souvent le cinéma de la littérature écrite, et les réalisateurs eux-mêmes ont eu bien des fois recours au roman ou au théâtre, leur empruntant soit des oeuvres déjà accomplies, soit une forme familière au public. Cependant, un critique, Jean Limousin, écrivait à propos d'un metteur en scène célèbre : « La justesse des notations, leur portée sur le public, tiennent à ce qu'elles sont pensées directement « en cinéma » par un homme intelligent qui découvre aussitôt l'équivale
- Paul Bourget avait écrit (Nouvelles pages de critique et de doctrine, 1922) : "Il y a, outre l'élément de vérité, un élément de beauté dans cet art si complexe du roman. Cet élément. de beauté, c'est, à mon sens, la composition. Si nous voulons que le roman français garde un rang a part, c'est la qualité que nous devons maintenir dans nos œuvres." « Les lois traditionnelles de la composition, répond Thibaudet (Réflexions sur le roman, parues en 1938-41), sont issues des nécessités de l
- FOCILLON, Henri (1881-1943)Historien de l'art et esthéticien, il publie de nombreux travaux sur l'histoire de l'art.