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FINITUDE

FINI
FINITUDE

1. L’adjectif fini signifie qui est limité (seule une quantité finie d'articles est disponible), qui peut être mesuré ou dénombré, qui a une fin (l'homme est un être fini). Contraire d’infini.

2. Finitude : caractère de ce qui est fini. S’emploie surtout dans le vocabulaire religieux et moral pour souligner que les hommes sont limités et mortels (prendre conscience de sa finitude est pour l'homme source d'angoisse ou de révolte).
FINITUDE. Fait d'être fini, borné. Ainsi, marquent notre finitude les limites de notre connaissance, et plus essentiellement le fait que nous sommes irrémédiablement voués à la mort.
Caractère de ce qui est fini, c'est-à-dire de ce qui a un commencement et une fin.
Caractère essentiel de l'existence humaine: celle-ci a un début et une fin, et l'homme en est conscient.
FINITUDE. n. f Caractère de ce qui est fini, limité dans le temps et dans l'espace. La finitude de la condition humaine. Le terme s'emploie en philosophie pour qualifier la nature mortelle de l'homme, que chaque instant dépossède de sa vie.
Finitude
Caractère de ce qui est fini, c'est-à-dire limité. Le terme est employé le plus souvent à l'égard de l'homme : la « finitude humaine », qui tient au fait que l'homme est mortel, conscient de sa mortalité. La thématique de la finitude apparaît clairement avec la philosophie de Kant : avant lui, la métaphysique considérait que l'homme était certes « fini » et imparfait par rapport à un modèle infini et parfait posé méthodologiquement en première place : Dieu. Mais cette différence entre l'homme fini et son Créateur infini n'était pas absolue : l'homme possède par exemple en son esprit une idée de l'infini, soutient Descartes, qui y a été déposée par Dieu et qui le relie à celui-ci. Avec Kant en revanche, la philosophie part de la finitude humaine, placée méthodologiquement en position première (on dit alors de la finitude qu'elle est « radicale »), et insiste sur la différence irréductible entre le fini et l'infini, thématique qui se retrouvera par exemple dans la pensée de Heidegger.
FINITUDE. n. f. Condition essentielle d’un être fini, appliquée surtout à l'homme par l'existentialisme : « La finitude du Dasein » (Heidegger).
finitude, caractère de ce qui est fini. — Ce terme, extrêmement courant dans la philosophie moderne, désigne plus particulièrement un caractère propre à la conscience humaine, qui se révèle dans l'angoisse de la mort (Heidegger), dans l'impossibilité, pour toute personnalité, de s'exprimer, de se dire une fois pour toutes dans une parole ou une action (Jaspers), enfin dans l'impossibilité de tout faire en même temps dans la vie et dans la nécessité où nous sommes de choisir librement, et de façon arbitraire, entre
les possibilités qui nous sont offertes (Sartre).

Finitude De fini, d'après l'anglais finitude. Chez les existentialistes, caractère de l’existence humaine, en tant qu’elle est finie, contingente et vouée à la mort.