Fétichisme
Fétichisme Comportement sexuel nécessitant la présence d’un objet déterminé pour atteindre la satisfaction. Cet objet peut être une partie du corps (pied, etc.) ou un objet inanimé (chaussures, sous-vêtements, etc.). Des traits de fétichisme sont plus ou moins présents dans la plupart des pratiques désignées comme perverses. Cet objet apparaît comme un arrêt sur image précédant la vision de l’absence de pénis chez la femme. Contre cette absence qui fait peser une menace de castration sur le sujet, celui-ci élit un fétiche qui constitue un substitut de ce pénis absent et permet ainsi le déni de la castration. Le sujet est dans une position qui correspond à ce que Freud a nommé clivage du moi. Parce qu’il est dénié, c’est-à-dire qu’il est en même temps reconnu comme absent, il s’agit moins du pénis réel que du phallus. Le fétiche, pour Lacan, est un signifiant.
fétichisme, déviation sexuelle se manifestant par un attachement érotique à un objet (chaussure, culotte, etc.) ou à l’une des parties du corps d’autrui. Cette perversion se rencontre chez des sujets affectivement immatures, fixés à un stade lointain du développement. Elle a souvent une signification symbolique et semble liée aux premiers émois sexuels de l’enfant. D’après S. Freud, le fétichisme serait une défense contre l’angoisse de castration.
FETICHISME. Selon Freud, perversion visant à nier la castration et attribuant à cette fin à la femme, sous forme d’un objet fétiche (culottes, chaussures), un pénis. Consciemment le pervers sait que la femme est dépourvue de pénis, mais inconsciemment il refuse de reconnaître ce manque. L’objet fétiche est souvent le dernier objet qui ait retenu le regard avant que ne fût découverte l’absence de pénis chez la femme.
FÉTICHISME Le fétichisme est une déviation sexuelle consistant à associer dans l’acte sexuel ce qu’on appelle un fétiche, qui peut être un objet, une partie du corps (cheveux, main, pied), ou même une odeur, un son, etc. Pour Freud, le fétiche représente le pénis manquant de la mère, dont il est le signifiant, dira Lacan. Le fétichisme suppose un déni de la castration en ce que le fétiche représente ce dont le sujet n’a jamais voulu admettre l’absence, le pénis de la femme.