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FEMME

FEMME Faute d’éléments probants, il est difficile de mesurer quelle fut la place de la femme dans la société médiévale. Nous savons cependant qu’elle tient une place dans la vie économique : elle travaille aux champs ; en ville, elle peut être tisserande, fïleuse, boulangère. Petit à petit, les femmes occuperont des postes de maîtresse d’école élémentaire de jeunes filles. Même si les dames de haut lignage étaient habilitées à tenir un fief et à le transmettre, il semble, en fait, que la femme médiévale ait été surtout reconnue comme épouse et comme mère, qu’elle ait été considérée comme un être fragile, incapable juridiquement et dont il convenait de se méfier (de l’avis, du moins, de l’Église, qui lui a été fortement hostile). Jeune fille, elle ne peut aspirer qu’au mariage, qui la fera passer de la coupe de ses parents sous celle de son mari. Au lendemain d’un mariage conclu par ses parents - mais qui nécessite le consentement des deux jeunes gens -, elle sera cantonnée au foyer et à sa fonction de procréatrice, menacée par de gros risques de mourir en couches. La carrière ecclésiastique est souvent une issue des plus favorable pour les célibataires ou les veuves, souvent dans une situation financière dramatique. Femmes de pouvoir (Aliénor d’Aquitaine, Anne de France) ou intellectuelles (Christine de Pisan), elles voient leur situation évoluer au long de la période (voir aussi Amour courtois).

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