FELIPE Leon (pseud. de Felipe Camino Galicia)
FELIPE Leon (pseud. de Felipe Camino Galicia). Poète espagnol. Né à Tabara dans le province de Zamora, le 11 avril 1884, mort à Mexico le 18 septembre 1968. Après des études supérieures à Valladolid et à Madrid, il s'établit en 1908 à Santander comme pharmacien. En 1912, fuyant les usuriers il s'engage dans une troupe de comédiens ambulants. Arrêté, il passe trois ans en prison pendant lesquels il lit les auteurs classiques espagnols et étrangers (Cervantes, Lope de Vega, Calderon de la Barca, Shakespeare), et commence à écrire. 11 exerce de nouveau le métier de pharmacien en Biscaye et à la suite d'une aventure amoureuse quitte la région pour effectuer des remplacements dans des villages proches de Madrid. Ainsi se lie-t-il d'amitié avec les paysans qui lui inspirent ses Vers et prières de voyageur [1920] publiés sous le pseudonyme de Leon Felipe. Poursuivant son existence errante, il séjourne successivement en Guinée espagnole (1920-1922), à Mexico (1922), puis à New York, où, marié à un professeur mexicain, il enseigne la langue et la littérature espagnoles. En 1930, il publie la deuxième partie de ses Vers et prières de voyageur, puis partage son existence vagabonde entre l'Espagne et l'Amérique, où on lui attribue une chaire à l'Université de Panamà (1986). Après la guerre civile, il s'exile à Mexico, et y publie la plupart de ses oeuvres poétiques. Il exprime tout d'abord sa nostalgie du pays natal dans Espagnol de l'exode et des pleurs, et La Torche [1939]; puis l'espoir renaît avec Tu gagneras la lumière [1943]. Après la Deuxième Guerre mondiale, il se rend en Amérique du Sud pour y voir sa famille (1946-1948). C'est à Buenos Aires qu'est publiée son Anthologie brisée (1947). Puis il regagne Mexico. La mort de son épouse en 1957 donne une nouvelle orientation à sa pensée qui se teinte d'une religiosité accentuée : ses derniers livres se placent sous le signe de la foi et de l'espérance. Ce sont : Quatre poèmes avec épigraphe et colophon [1958], Oh ce vieux violon brisé [1965], Oh l'argile, l'argile [1967]; et, posthume, Rocinante (1969), dont le titre évoque ses cours donnés sur le Quichotte pendant les années trente.
Liens utiles
- C. E. 14 janv. 1916, CAMINO, Rec. 15
- Espagne (1992-1993): Nouvelle chance pour Felipe Gonzalez
- Oleum adde camino
- Discours Espagnol : Amigos, amigas, companeros y companeras, Los saludo con mucho afecto porque a pesar de las dificultades que siempre aparecen en el camino, han llegado hasta aqui para ser parte de este encuentro politico y social.
- Felipe a beau annoncer son produit d'une voix claire, les gens n'entendent pas et il se sent vaguement ridicule, une borne d'incendie, un poteau. Josée Bilodeau, On aurait dit juillet, Québec Amérique