FEDERER Heinrich. Romancier suisse d'expression allemande
FEDERER Heinrich. Romancier suisse d'expression allemande. Né le 7 octobre 1860 à Brienz près de Berne, mort le 28 avril 1928 à Zurich. Son père était très doué et s'adonnait à la musique, à la peinture et à la sculpture. Federer fut élève des bénédictins de Samem où il eut comme compagnon le peintre Anton Stockmann. Il entra ensuite au séminaire et il fut ordonné prêtre, mais sa santé il avait de l'asthme ne lui permit pas d'exercer un sacerdoce. En 1900, il se fixa à Zurich pour entrer à la rédaction du grand quotidien Neue Züricher Zeitung. Il écrivit des nouvelles et des romans, où l'on peut reconnaître la manière de Keller et de Gotthelf. Un grand nombre de ses oeuvres romanesques a pour cadre l'Italie : Histoires ombriennes, La Dernière Heure d'innocent III, Une nuit dans les Abruzzes [1922], Parmi les hommes et sous le soleil du Sud [1926], Histoires de voyages et de miracles dans le Sud [ 1921]. Ses autres oeuvres se passent en Suisse et agitent des problèmes religieux et moraux.
Liens utiles
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- Hans Urs von Balthazar1905-1988Théologien catholique suisse de langue allemande, il devient jésuite en 1929, jusqu'à safondation de l'Institut Saint-Jean en 1950.
- François Mauriac écrit dans son journal intime : «J'ai pris le journalisme au sérieux. C'est pour moi le seul genre auquel convienne l'expression de littérature engagée. » Partagez-vous cette conviction du romancier ou, d'après vous, la « littérature engagée » peut-elle revêtir d'autres formes ? Vous appuierez vos réflexions sur des exemples précis.