FAUTE
Non-respect d’une règle logique, esthétique ou morale (une faute de raisonnement; une faute de goût; commettre une faute). La philosophie réserve ce mot au domaine moral pour indiquer le non-respect d’un devoir, d’une obligation. Il s’agit de distinguer la faute, manquement moral et l'erreur, défaillance intellectuelle.
FAUTE, n.f. ♦ 1° Sens propre. Faute morale (ne pas confondre avec péché). Violation d’une règle morale, résultant d’une décision libre, donc responsable. ♦ 2° Sens général. Manquement à une règle ou à une loi, en logique, esthétique, grammaire, etc. ; et même manque d’habileté, maladresse (faute de conduite en voiture, faute diplomatique).
FAUTE
Violation d’une règle ou d’une norme que l’on aurait dû respecter. Le terme peut s’utiliser du point de vue moral, logique (faute de raisonnement), esthétique (faute de goût) ou très généralement technique (faute d’orthographe).
FAUX
Contraire de vrai. Qualifie en logique formelle les énoncés incompatibles avec des propositions antérieurement admises comme vraies. Par exemple, si l’on affirme d’abord que « tout A est B », on ne peut ensuite affirmer que « quelque A n’est pas B ». Plus généralement, qualifie dans un raisonnement expérimental une hypothèse infirmée par l’expérience.
faute, manquement au devoir moral, à une règle en général. — L'expérience de la faute est liée au sentiment de notre responsabilité qui lui confère une signification morale : une faute est imputable à nous-même, au sujet de l'action. C'est en ce sens que la « faute » se distingue de l'« échec », qui est imputé aux événements, à des conditions extérieures à nous. Nabert (dans Eléments pour une éthique) a décrit le sentiment de la faute comme celui d'une impossibilité à nous reconnaître dans une action passée que nous avons pourtant accomplie : la personnalité ne peut assumer un passé qu'elle rejette d'elle comme une faute. D'une façon générale, il y a faute lorsque l'individu rie réalise pas ce qu'on était en droit d'attendre de lui.
FAUTE (lat. fallere, tromper)
Transgression d'une loi morale. Il convient de distinguer la faute en ce sens et l'erreur dans la mesure où cette dernière a généralement pour cause la précipitation ou l'inattention (erreur de calcul) et n'engage que bien peu notre responsabilité. La faute morale au contraire, considérée comme l'effet d'un libre choix, suppose la possibilité d'être imputée à son auteur. Pourtant il est des cas (médecine ou diplomatie) où les erreurs sont considérées comme des fautes, ce qui suppose alors un Devoir de ne pas se tromper.
En son sens moral, la faute désigne tout acte qui contredit ce que notre conscience du bien nous incline à faire. A la notion de faute s'attachent les notions de culpabilité, de responsabilité.
Faute Du latin fallere, « tromper », « manquer à ». Manquement intentionnel au devoir, à la morale ou à la loi. • Le terme, à la différence de péché, n’a pas de connotation religieuse. • Contrairement à l’erreur, qui est le plus souvent involontaire, la faute est entièrement imputable au sujet qui la commet.