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fatigue, impression de malaise et diminution de la capacité d’agir qui apparaissent après un effort important.

fatigue, impression de malaise et diminution de la capacité d’agir qui apparaissent après un effort important. Réaction normale, la fatigue est, à la fois, signal d’alarme et mise en jeu des défenses de l’organisme. La fatigue aiguë (celle qui naît d’une longue marche, par exemple) disparaît rapidement avec le repos. Au contraire, la fatigue chronique, consécutive à un effort journellement répété, a des effets durables qui lui donnent un caractère pathologique. Il s’ensuit une usure nerveuse qui se traduit par une asthénie généralisée, des douleurs diffuses (dans le dos, l’abdomen), des difficultés intellectuelles (instabilité de l’attention, pertes de mémoire), des modifications du sommeil et de l’humeur (irritabilité, pessimisme, anxiété, indécision) et, parfois, des troubles psychosomatiques (ulcère gastrique, hypertension artérielle) ou mentaux. On évalue à un tiers la proportion des travailleurs présentant des manifestations névrotiques consécutives à la fatigue. Il existe aussi de mystérieuses fatigues, telle celle apparue aux États-Unis en 1982, qui affecte généralement des hommes jeunes, blancs, appartenant à des milieux aisés. Ceux-ci se sentent soudainement épuisés, déprimés, incapables de faire un effort intellectuel et présentent différents troubles neurologiques. Toutes les étiologies possibles ont été envisagées (virus, bactéries, parasites, etc.), mais, en 1987, encore, les causes de cette forme de fatigue restaient inconnues. Le traitement de la fatigue est, essentiellement, le repos au grand air, mais le véritable remède est préventif : il consiste à aménager le travail de façon à supprimer les microtraumatismes (bruits inutiles, éclairage défectueux) et à suivre les règles d’une bonne hygiène.

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