Fantasio de Alfred de MUSSET

Fantasio de Alfred de MUSSET, 1834, Bordas, Classiques Larousse • Comédie en deux actes et en prose avec princes et travestissements dans une Bavière imaginaire. • Le roi de Bavière attend l’arrivée du prince de Mantoue qu’il n’a jamais vu mais qui doit épouser sa fille, la princesse Elsbeth. Parmi des jeunes gens qui se préparent pour la fête, Fantasio, un peu ivre, dit son ennui et rêve. Apprenant la mort de Saint-Jean, le bouffon du roi, il se pique d’en prendre la place (I, 2). Survient un personnage grotesque flanqué d’un officier. C’est le prince de Mantoue qui décide de changer d’habit avec son aide de camp pour approcher la princesse de façon romanesque (I, 3). Elsbeth, triste de la disparition de Saint-Jean et résignée à son mariage, écoute les facéties du nouveau bouffon (II, 1), mais se dérobe devant les balourdises du faux aide de camp (II, 2). La princesse pleure. Le bruit court que le prince n’est pas le prince. Fantasio enlève avec un hameçon la perruque princière de la tête du faux prince, à la grande indignation du vrai (II, 6). Il va en prison, y reçoit la visite d’Elsbeth qui le prend pour le prince de Mantoue, la détrompe et refuse de rester à la Cour comme bouffon. Mais, du moins, Elsbeth n’a pas épousé le prince grotesque, qui s’en va. • C’est le personnage de Fantasio, fort proche d’un autre héros de Musset, Octave des Caprices de Marianne, qui fait la poésie de ce divertissement.