FALKBERGET Johan Peter. Romancier norvégien
FALKBERGET Johan Peter. Romancier norvégien. Né le 30 septembre 1879 à Rugldalen, près de Roros, mort le 5 avril 1967 à Roros. Issu d'une famille de mineurs, qui avait travaillé pendant trois siècles dans les mines de cuivre de Roros, il descendait aussi par sa mère d'une famille venue vers 1680 du Jämtland, en Suède. Le père était grand lecteur de Hugo et de Zola, sa mère et son oncle faisaient revivre les vieux contes. Dès son jeune âge, il fut donc plongé dans la tradition familiale et l'histoire. De huit à vingt-six ans, il travailla lui-même à la mine, tout en se préparant méthodiquement à une carrière littéraire. Son premier livre parut en 1901, mais ses véritables débuts littéraires eurent lieu avec le roman Montagnes noires [1907]. Après plusieurs romans et recueils de nouvelles, parmi lesquels il convient de citer Lisbet sur la montagne (1914), il publia La Quatrième Veillée (1923), puis la grande trilogie Christianus Rex (1927-1935) dont le personnage principal est la mine elle-même. Il s'agit d'un roman historique, se déroulant au XVIIIe siècle, soigneusement documenté. L'engagement social de Falkberget s'exprime dans la grande suite romanesque Le Pain de la nuit [Nattens brod, 4 vol. 1940-1959], qui se déroule au XVIIe siècle le « pain de la nuit » étant le minerai. Il a également publié des recueils de nouvelles, des articles divers et des poèmes.
Liens utiles
- Peter Handkené en 1942Né en 1942 à Griffen en Carinthie, ce romancier, dramaturge, et cinéaste de langueallemande est le fils d'une Autrichienne et d'un soldat de la Wehrmarcht.
- DM. (noté sur 20 points) - Plaisirs de la narration : l’art du romancier
- Dans son roman, les Faux-Monnayeurs, Gide prête à son personnage de romancier, Edouard la réflexion suivante : « Il se dit que les romanciers par la description trop exacte de leurs personnages, gênent plutôt l'imagination qu'ils ne la servent et qu'ils devraient laisser chaque lecteur se représenter chacun de ceux-ci comme il lui plaît ». Partagez-vous ce jugement ? Vous expliquerez et discuterez le point de vue énoncé par André Gide en vous appuyant sur vos lectures personnelles et l
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- « Nous sommes tous devant le romancier comme les esclaves devant l'empereur : d'un mot, il peut nous affranchir. Par lui, nous perdons notre ancienne condition pour connaître celle du général, du tisseur, de la chanteuse, du gentilhomme campagnard, la vie des champs, le jeu, la chasse, la haine, l'amour, la vie des camps. Par lui, nous sommes Napoléon, Savonarole, un paysan, bien plus -existence que nous aurions pu ne jamais connaître- nous sommes nous-même. Il prête une voix à la foul