fabulation, récit imaginaire présenté comme étant réel.
fabulation, récit imaginaire présenté comme étant réel.
On distingue deux sortes de fabulations : l’une que l'on pourrait qualifier de normale, car elle est fréquente chez l’enfant, influencé par des lectures ou des films qui ont frappé son imagination, et l’autre qui est nettement pathologique. Dans le premier cas, le sujet n’ignore pas qu’il fabule, tandis que dans le second cas, il en est inconscient. J. Delay réserve le terme de fabulateur au malade qui prend ses productions imaginaires pour des souvenirs authentiques. La fabulation est un trouble de la mémoire que l’on rencontre dans certaines affections mentales telles que le syndrome de Korsakov.
fabulation, présentation romanesque des faits. — Il s'agirait, selon J. Delay, d'un délire de mémoire dans lequel le sujet prend des créations purement imaginaires pour d'authentiques souvenirs et croit fermement à leur réalité. Pick a noté cette variété de fabulation qui consiste à combler une lacune, dans un récit du passé, par une invention imaginaire; il l'a nommée la confabulation. Ces troubles inconscients se distinguent de la mythomanie, qui, au début du moins, est tout à fait consciente et vise à donner une haute idée de soi-même.
FABULATION. Invention de récits auxquels le sujets ajoute foi lorsqu’il s’agit d’un enfant et d’une conviction équivoque lorsqu’il s’agit d’un adulte.
FABULATION (n. f.) 1. — (Psycho.) Délire caractérisé par une confusion des états de conscience : passé et présent mêlés, réel et imaginaire confondus. 2. — Jeu de l’imaginaire consistant à inventer des récits fictifs ; caractéristique de l’égocentrisme enfantin.
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