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FABRE Ferdinand. Romancier français

FABRE Ferdinand. Romancier français. Né à Bédarieux (Hérault) le 9 février 1827, mort à Paris le 11 février 1898. Fils d'un architecte, il fit ses premières études avec un oncle qui était le curé de Camplong, puis les continua aux séminaires de Saint-Pons et de Montpellier. Mais, ne se sentant pas la vocation religieuse, il renonça à la vie ecclésiastique. Cette grave crise de conscience décida de sa carrière littéraire; il la retrace en effet dans son oeuvre intitulée : Ma vocation (1889, éd. définitive 1908). Il se rendit à Paris où il fut quelque temps secrétaire d'un avocat. Un recueil de vers Feuilles de lierre, qu'il publia en 1856, passa inaperçu. Après être retourné, pour raison de santé, dans son Midi natal, il revint à Paris où il fut nommé conservateur de la bibliothèque Mazarine (1883). Sa production littéraire est vaste et variée. Ses deux premiers romans Les Cour-bezon et Julien Savignac (1863) parurent sous le titre commun de Scènes de la vie cléricale; ils furent couronnés par l'Académie et firent l'objet d'une critique élogieuse de Sainte-Beuve. Ses autres livres décrivent presque tous l'atmosphère de sa première jeunesse: Mademoiselle de Malavieille (1865), L'Abbé Tigrane candidat à la papauté (1873), Lucifer (1874), Le Marquis de Pierrerue (1874) — qu'il récrivit en 1890 sous le titre de Un illuminé —, Barnabé (1875), La Petite Mère, grande étude romancée en quatre parties (1876-1878), réduite ensuite à un volume sous le titre de Madame Fuster (1887), Mon oncle Célestin, et encore Le Roi Ramine (1884), Jean (1886), Toussaint Galabru (1887), Norine (1889), L'Abbé Roitelet (1890), Xavière (1890), Sylviane (1891), Germy (1891), Mon ami Gaffarot (1893). Le Chevrier (1868) était un roman champêtre écrit dans la langue du XVIe siècle. Ferdinand Fabre écrivit encore Le Roman d'un peintre (1878), où il retrace la jeunesse et les études artistiques de Jean-Paul Laurens, et L'Hospitalière (1880), drame paysan en cinq actes qui ne fut jamais représenté. Ses meilleures pages sont celles qui mettent en scène, dans leur beau cadre, les Cévenols qu'il a bien connus.

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