ERGOT DE SEIGLE
ERGOT DE SEIGLE Maladie des céréales, du seigle principalement, causée par un champignon parasite, le Claviceps purpurea, qui produit à la maturité de la plante des sortes d’ergots noirâtres, longs de 1 à 3 cm.
L’ergot de seigle, connu depuis longtemps par les sages-femmes, compte tenu de son action élective sur l’utérus dont il favorise les contractions, était aussi employé dans les hémorragies. Il est à l’origine d’un mal mystérieux qui sévissait au Moyen Age, connu sous les noms de Mal des Ardents, Feu sacré, Feu de Saint-Antoine. On ignorait alors que les malheureux atteints par cette curieuse épidémie avaient tout simplement consommé du pain de seigle dont la farine qui avait servi à le confectionner contenait une forte proportion de céréales parasitées.
Les symptômes de l’empoisonnement par l’ergot de seigle sont les suivants: violentes douleurs de tête aux tempes, saignements de nez, ralentissement du pouls, oppression et convulsions.