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Envie du pénis

Envie du pénis Pour Freud, notion fondamentale de la sexualité féminine, provenant de la découverte par la petite fille de la différence des sexes, celle-ci se sentant privée de ce que les garçons possèdent. C’est de l’envie du pénis que procède le désir d’enfant comme substitut, mais aussi l’envie de jouir du pénis dans le coït. C’est un point fondamental pour Freud puisqu’il le désignera comme une butée de la cure analytique. L’insistance mise par Freud sur cette notion renvoie à la fonction du phallus, centrale pour les deux sexes. L’envie du pénis explique également, pour Freud, dans la sexualité féminine, le passage du clitoris comme zone érogène au vagin, ainsi qu’un changement d’objet, de la mère qui est alors dépréciée car châtrée et à qui s’adresse le reproche de ne pas avoir donné un pénis, vers le père, porteur d’une promesse phallique.

PENIS (envie du). La petite fille, dès lors qu’elle constate qu’elle ne possède pas de pénis, ressent cette absence comme une infirmité et un manque difficilement tolérables. Il se développe alors chez elle une « envie du pénis » dont les effets se prolongent bien souvent au-delà de l’enfance ; le désir d’avoir un enfant est un équivalent symbolique de cette envie du pénis. ENVIE DU PÉNIS Concept freudien développé pour décrire la sexualité féminine, l’envie du pénis résulte, chez l’enfant de sexe féminin, de la découverte de la différence des sexes. Se sentant privée de cet organe qu’elle n’a pas, la petite fille désire l’obtenir ( ► Complexe de castration). Cette envie du pénis prendra deux formes majeures au moment du complexe d’Œdipe : celle du désir du pénis et celle du désir d’avoir un enfant. A l’âge adulte, elle se traduira par le désir de jouir du pénis dans le coït.

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