enseignement / enseignement spécial

enseignement, action de transmettre les connaissances.

Les problèmes de l’enseignement concernent non seulement les professeurs, les élèves et les parents, mais, au-delà, la communauté nationale tout entière. La formation éducative des hommes n'est pas seulement un problème humain, c'est aussi un sujet économique primordial pour lequel les nations civilisées consentent de grands sacrifices.

Pour l'année 1984, en Angleterre, les dépenses publiques affectées à l’enseignement représentaient 5,2 % du produit national brut ; en France, elles s’élevaient à 6,1 %. Quant à l’Union soviétique, c’est 7 % de son produit national brut qu'elle y a consacrés, en 1986 (source : Unesco). Notre pays, qui fut si longtemps à l’avant-garde de la civilisation, est actuellement défavorisé par comparaison avec d’autres nations, dont la proportion des travailleurs intellectuels s'accroît sans cesse. Au moment où nous assistons à une expansion démographique qui bouleverse les structures traditionnelles de la vie nationale, notre enseignement éprouve la nécessité, pour s'y adapter, de se réformer sinon de se transformer. En 1967, la scolarité obligatoire a été prolongée jusqu'à 16 ans. En 1975, le « collège unique » a été instauré (tous les élèves sont rassemblés dans les mêmes classes et tous les professeurs enseignent dans toutes les classes). Mais ces réformes seront insuffisantes tant que l’on ne pensera qu'à former des citoyens utiles et spécialisés.

enseignement spécial, ensemble des moyens pédagogiques et des mesures éducatives mis en œuvre pour permettre aux enfants et aux adolescents inadaptés de développer toutes leurs possibilités, en vue d'une insertion sociale et professionnelle la meilleure possible. L'enseignement spécial officiel date de la loi dul5 avril 1909. Il a été réformé par le décret du 6 janvier 1959 et de nouveau défini dans la loi du 30 juin 1975 d'orientation en faveur des personnes handicapées, qui a créé des « commissions de l’éducation spéciale ». Freiné par les deux guerres mondiales, l’enseignement spécial connaît son plein développement depuis les années 50 (décret du 5 mars 1956), singulièrement depuis la loi du 30 juin 1975 qui fait du dépistage et de la réadaptation des handicapés une « obligation nationale ». En 1987, d'après les statistiques du ministère de l'Éducation nationale, le nombre d’enfants et d'adolescents relevant de l’éducation spéciale s’élevait à 341 088 (pour 240 450 d’entre eux, il s'agissait de déficients intellectuels). La plus grande partie (200 089) était prise en charge par l'Éducation nationale, le reste par le ministère des Affaires sociales. En 1984, dans notre pays, selon l’Unesco, les dépenses publiques courantes affectées à l'enseignement spécial se montaient à 7 milliards 895 millions de francs, soit 3,05 % du total des dépenses publiques destinées à l'enseignement. entretien, conversation suivie. Utilisé comme méthode d’observation, pour juger de la personnalité d’un sujet, ce procédé, qui fait partie de tous les examens psychologiques, facilite la synthèse des divers résultats obtenus. Il est employé couramment en psychologie clinique (il permet la solution des problèmes du patient) et a été adopté par les psychologues industriels et militaires pour sélectionner les cadres et les officiers. Il existe différentes techniques d'entretien (on questionne ou on laisse parler sans intervenir, par exemple) mais la conversation se déroule toujours dans un climat bienveillant, dans lequel le sujet peut s’exprimer librement.