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éloge/oraison funèbre

éloge/oraison funèbre Discours composé à la gloire d'un homme (souvent décédé) ou d'une oeuvre. Commentaire En Grèce, l'éloge, enseigné dans les écoles de rhéteurs, était un exercice très apprécié. Sa forme la plus répandue était l’éloge funèbre. En France, le genre fut illustré par Bossuet, auteur de nombreuses Oraisons funèbres. Au XXe siècle, certains poètes, comme Saint-John Perse, ont retrouvé la tradition de l’éloge lyrique, cependant qu’André Malraux en utilise la structure pour célébrer la vie des êtres d’exception (Eloge de Jean Moulin). Notons enfin qu’il est de tradition à l’Académie française lors de la réception d’un nouveau membre. Exemple « Haut asile des graisses vers qui cheminent les désirs d'un peuple de guerriers muets avaleurs de salive, Ô Reine ! romps la coque de tes yeux, annonce en ton épaule qu'elle vit ! Ô Reine ! romps la coque de tes yeux, sois-nous propice, accueille un fier désir, ô Reine ! comme un jeu sous l’huile, de nous baigner nus devant Toi, jeunes hommes !» — Mais qui saurait par où faire entrée dans Son cœur ? (Saint-John Perse, la Gloire des rois, « Récitation à l’éloge d’une reine ».)

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