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EGO / EGOÏSME

EGO (lat. ego, [pronom personnel] je, moi)

Interprétant la formule cartésienne ego cogito, on a fait du pronom personnel latin ego un substantif : « ego », qui désigne le moi comme sujet et non pas l'individu particulier.

Ego transcendantal

Chez Husserl, l'ego, conscience ou sujet, est «transcendantal» en ce qu’il existe indépendamment de l'expérience, du monde. Sans lui, les objets ne pourraient pas «exister».

Égoïsme

Du latin ego, «moi». Terme créé par les jansénistes de Port Royal. Attitude consistant à agir en recherchant uniquement son intérêt personnel. La morale classique condamne ce trop grand amour de soi.

EGO. n. m. (du latin ego, moi, je). L'ego est le moi, le sujet en tant que tel, le noyau central de la conscience. Le terme est employé en philosophie, en psychanalyse, et de plus en plus, dans le langage courant.
Par ailleurs, ce mot a servi de racine dans la constitution de plusieurs mots connus : Égocentrisme (tendance excessive à se centrer sur soi, dont l'antonyme est le mot Allocentrisme), Égoïsme (amour excessif de soi et de ses intérêts, dont l'antonyme est le mot Altruisme), Égotisme (attitude volontaire d'analyse de soi et de culture de son « ego », — mot mis à l'honneur par Stendhal).

EGO, EGO TRANSCENDANTAL

Le pronom personnel latin ego désigne, depuis le Cogito cartésien, le moi comme sujet et intimité.
Husserl utilise l’expression « ego transcendantal » pour évoquer le sujet lui-même comme indépendant de toutes ses opérations aussi bien que de la conscience qu’il en prend ordinairement. L’accès à ce moi pur ne peut se faire qu’au terme de la réduction éidétique ou épochè par laquelle le rapport au monde extérieur est lui-même suspendu.

EGO (n. m.) Mot latin signifiant moi. 1. — Est employé depuis la célèbre formule de Descartes (ego cogito : je pense) pour désigner le moi comme sujet : cf., chez Husserl, l’expression ego transcendantal. 2. — Égoïsme : a) Mot utilisé par Wolff et Kant pour désigner un certain type d’idéalisme ; Syn. solipsisme, b) Mot créé par les jansénistes de Port-Royal pour désigner la disposition de l’individu à rechercher exclusivement ses intérêts personnels ; opposé à altruisme, pitié ; pour Schopenhauer, l'égoïsme est l’un des deux principes de la vie morale. 3. —Égocentrisme : tendance à rapporter tout au moi.
4. —Égotisme : a) Terme employé par Stendhal pour désigner l’étude détaillée que fait un écrivain de sa propre personnalité, b) Culture de l’individualité (souvent péj.).




[…] Égoïsme. Pour les moralistes du xviie siècle, tendance innée du moi à se « faire centre du tout » et à rapporter tout à soi. Ainsi, pour Pascal cet état est l’expression d’une nature déchue ou la conséquence du péché originel : « Le moi est haïssable. » Au contraire, pour Rousseau, l’amour-propre, contrairement à l’amour de soi est moins un penchant naturel qu’un vice que développe la vie sociale. […]



[…] : Égoïsme, hédonisme , […]

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