Ego - Égocentrisme - Égotisme
Ego Mot signifiant « je » en latin, utilisé en philosophie pour désigner le « moi », le « sujet ».
Égocentrisme Tendance à tout ramener à soi. L’enfant passe normalement par une phase d'égocentrisme qu’il dépasse ensuite.
Égotisme Tendance à s’intéresser avec insistance à la connaissance et au développement de son « moi ». Montaigne, Rousseau, Stendhal, Gide, à différentes époques, ont fourni des exemples de cette attitude.
EGO nom masc. - Philosophie et psychanalyse. Le « moi » comme sujet, c’est-à-dire comme centre de conscience et de volonté. ETYM. : du latin ego = « je ».
EGOCENTRISME nom masc. - Tendance à se considérer comme le centre du monde. Le « moi », l’« ego », dans le sens défini ci-dessus, est considéré comme la valeur suprême, celle à laquelle tout doit se ramener. De ce fait, bien sûr, pour un égocentrique, les autres n’ont d’importance que dans la mesure où ils peuvent contribuer à valoriser cet « ego ». L’enfant est naturellement égocentrique dans une première phase de son développement qu’il dépasse ensuite pour s’ouvrir au monde et à autrui. De ce fait, l’égocentrisme est considéré comme le signe d’une immaturité dans le domaine affectif.
EGOTISME nom masc. - Attitude consistant à faire porter sur soi-même, sur son moi, l’essentiel de son attention. ÉTYM. : formé sur le mot latin ego = « je » et emprunté à l’anglais (egotism). Le terme peut désigner simplement la légitime pratique de l’introspection. Très souvent, cependant, il est connoté un peu péjorativement et devient pratiquement synonyme d’égocentrisme ou de narcissisme. Ce mot a été particulièrement utilisé par Stendhal qui a laissé un ouvrage autobiographique inachevé intitulé Souvenirs d'égotisme (1832, posth. 1892). —> Introverti — Narcissisme