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Dynamique

Dynamique
Qualifie ce qui dans le psychisme est lié au conflit de forces pulsionnelles.
DYNAMIQUE, DYNAMISME
♦ On appelle dynamique la partie de la mécanique étudiant le mouvement des corps. Métaphoriquement, on nomme depuis A. Comte dynamique sociale la partie de la sociologie étudiant les changements qui interviennent dans une société, par opposition à la statique sociale (qui s’intéresse aux lois régissant l’ordre social). L’adjectif, en psychanalyse, caractérise particulièrement l’inconscient pour souligner son activité permanente. ♦ Par opposition au mécanisme, le dynamisme est le système philosophique (Leibniz, Bergson) qui admet, à l’origine des choses, une « force » constamment en activité, ou un mouvement original créateur de toutes les formes d’existence.
DYNAMIQUE DE GROUPE. Terme appliqué par Kurt Lewin (1945) aux processus évolutifs interactionnels à l’œuvre dans un groupe restreint. Lewin étudie le groupe comme un champ dont il veut dégager la structure. Il a spécialement appliqué ses concepts aux Training Groups dont il est l’inventeur. Dans un autre sens, l’expression < dynamique de groupe > s’applique à l’intervention active effectuée dans un groupe pour en modifier le fonctionnement d’ensemble. Par extension, on désigne par dynamique de groupe toutes les manifestations attribuables à un groupe dans son ensemble et les facteurs qui les déterminent. DYNAMISME FINALISTE. Adler considère le psychisme comme mû par des forces, des dynamismes qui suivent une direction donnée. Cette direction est déterminée par la structure du style de vie ayant sa finalité propre. Pour Adler la vie psychique, consciente aussi bien qu’inconsciente, est guidée par un but. Les rêves nocturnes, les rêveries diurnes, les fantasmes, l’évocation des souvenirs, les projets d’avenir sont tous soumis à ce but. Sa connaissance permet au thérapeute une compréhension satisfaisante de toutes ces productions psychiques. DYNAMIQUE Un des apports de la psychanalyse a été de considérer la vie psychique comme le lieu de forces antagonistes, c’est-à-dire selon un point de vue dynamique. C’est dans cette perspective qu’on parlera de poussée de la pulsion pour désigner la force qui la pousse à se satisfaire, de conflit psychique pour parler de l’opposition de pulsions entre elles, de formation de compromis et de formation du symptôme. Freud a fondé sa conception du conflit psychique fondamental sur l’opposition entre libido et défense du moi (ou autoconservation), puis, dans un second temps, sur l’opposition entre pulsion de vie ( ► Eros) et pulsion de mort.

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