DORIOT (JACQUES)
Homme politique français, né à Bresle (Oise) en 1898. D'abord membre du parti communiste (1920), il en fut exclu à la suite d'initiatives jugées intempestives. Il fonda alors en 1936 le Parti populaire français (PPF) aux tendances franchement opposées, et le journal Liberté. Puissant orateur, il défendit les grandes idées fascistes : antisémitisme, anticommunisme, antiparlementarisme. Après l'armistice de 1940, il se déclara « l'homme du Maréchal ». Convaincu du bien-fondé de la collaboration avec l'Allemagne, il contribua à la création de la LVF (Légion des Volontaires Français contre le bolchevisme). Lui-même s'engagea à plusieurs reprises et se battit sur le front de l'Est pour le Reich. À la Libération, il gagna l'Allemagne avec les autres membres du gouvernement de Vichy. En février 1945, il trouva la mort de façon mystérieuse, mitraillé dans son automobile - peut-être par un avion de la Luftwaffe.
DORIOT, Jacques (Bresles, Oise, 1898-Menningen, Bade, 1945). Homme politique français. Ouvrier métallurgiste, secrétaire général des Jeunesses communistes, député et maire de Saint-Denis à partir de 1924, il protesta contre la politique « classe contre classe » préconisée par Moscou et fut exclu du Parti communiste (1934). Il fonda en 1936 le Parti populaire français (PPF), d'inspiration nationaliste, fasciste et anticommuniste. Pendant l'occupation allemande de la France, il fut partisan de la collaboration avec l'Allemagne et dirigea la Légion des volontaires français (LVF) qui combattit avec l'armée allemande contre l'URSS. Après avoir combattu sur le front de l'Est, il mourut en février 1945, dans sa voiture, mitraillé par deux avions vraisemblablement allemands. Voir Bucard (Marcel), Déat (Marcel).
Homme politique français. Ancien ouvrier métallurgiste de Saint-Denis, militant communiste dès 1920, secrétaire général des Jeunesses communistes (1923), il fut l'un des principaux animateurs des campagnes communistes contre l'occupation de la Ruhr et la guerre du Rif. Il se trouvait en prison lorsqu'il fut élu député de la Seine en 1924. Maire de Saint-Denis depuis 1931, il se sépara du parti communiste en 1934, fut réélu député de Saint-Denis en 1936 et fonda la même année le parti populaire français (PPF), d'inspiration fasciste. À l'automne de 1940, Doriot se rallia à la politique de collaboration avec les Allemands.