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divorce

divorce, rupture légale du mariage. En France, en 1900, on comptait un divorce sur vingt mariages, en 1988, cette proportion est proche de un sur trois. Paris a déjà atteint le niveau des États-Unis, où un mariage sur deux aboutit au divorce. Cette augmentation connaît, au moins, trois raisons : la remise en question de la famille, sous sa forme traditionnelle ; l’émancipation de la femme ; l’assouplissement de la législation. Presque toujours, le divorce est la conclusion d’une mésentente conjugale, grave et durable, dont l’origine peut être sexuelle, caractérielle ou culturelle. Il est rare que des époux se séparent sans haine ni acrimonie. Mais ce sont les enfants qui pâtissent le plus de cette situation. Pour les garçons âgés de 6 à 8 ans, la perte du père équivaut à un deuil. Il leur faut en moyenne une dizaine d’années pour qu’ils en acceptent le fait. Selon J. Wallerstein (1986), près de 40 % des enfants de divorcés qu’elle a suivis durant 15 ans ont souffert, à un moment ou à un autre, d’un état dépressif.

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