Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes de Jean-Jacques ROUSSEAU
Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes de Jean-Jacques ROUSSEAU, 1755, Folio, G.-F.
• En 1753, une nouvelle question de l'Académie de Dijon : Quelle est l’origine de l'inégalité parmi les hommes, et si elle est autorisée par la Loi naturelle fournit à Rousseau l’occasion d’approfondir les idées exposées auparavant dans son Discours sur les sciences et les arts.
• Dans la Préface, tout en admettant la difficulté de connaître l’état primitif de l’homme, Rousseau part de la notion théorique d’état de nature pour déterminer les principes de la morale naturelle et les vrais fondements du corps politique, ainsi que les droits de ses membres. Le livre est célèbre surtout pour la vision du bonheur de l'homme naturel, développée dans la première partie d’après les mythes de l’Âge d’or et du Bon Sauvage. La deuxième partie retrace la perte de ce bonheur. Rousseau commence par une attaque contre la propriété : Le premier qui ayant enclos un terrain s’avisa de dire : Ceci est à moi, [...] fut le vrai fondateur de la société civile. Voltaire en fut indigné. En réalité Rousseau, bien qu'il déplore l’institution de la propriété, la présente néanmoins comme l'aboutissement nécessaire d'une longue évolution. (Il cite même, dans son Économie politique, le droit de propriété comme le plus sacré de tous les droits du citoyen.) Il analyse ensuite l'injustice des institutions imposées aux pauvres par les riches, puis traite du vrai Contrat entre le Peuple et les Chefs qu’il se choisit, et propose de nombreux principes constructifs concernant la richesse, la force et le droit, et les notions de liberté, de souveraineté et de loi. Il présente enfin le système démocratique comme le plus avantageux aux hommes, et fixe les conditions pour la rupture du contrat lorsque celui-ci se trouve violé par le despotisme.
• Ce discours, dont Voltaire prit prétexte pour railler l’ensemble des thèses de Jean-Jacques Rousseau (J'ai reçu, monsieur, votre nouveau livre contre le genre humain [...]), pose les bases de la réflexion moderne sur la société.
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- « Le premier qui, ayant enclos un terrain, s'avisa de dire : « Ceci est à moi » et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. » Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes. Commentez cette citation ?
- « Vous oubliez que les fruits sont a tous, et que la terre n'est à personne. » Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes. Commentez cette citation ?
- Le premier qui, ayant enclos un terrain, s'avisa de dire : « Ceci est à moi » et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes. Commentez cette citation.
- Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi leshommesJean-Jacques RousseauLe premier qui, ayant enclos un terrain, s'avisa de dire : Ceci est à moi, et trouva des gensassez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile.
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