Derniers poèmes d’amour de Paul ÉLUARD
Derniers poèmes d’amour de Paul ÉLUARD, 1963 (posthume), La Pléiade.
• C’est en fait le regroupement de quatre brefs recueils de poèmes publiés par Éluard de son vivant. • Le dur désir de durer (1946). Les thèmes sont l’amour et la célébration de Nush, sa femme, (Ordre et désordre de l’amour, Même quand nous dormons), ainsi qu’une certaine angoisse qui lui fait dire : Je parle du fond de l’abîme / Je parle du fond de mon gouffre et évoquer la misère et la solitude des autres (Du fond de l’abîme, Grandeur d’hier et d’aujourd’hui). • Le temps déborde (1947) comprend 14 poèmes répartis en deux groupes pour évoquer ce qu’il était avant la mort de Nush et ce qu’il est depuis. Nous ne vieillirons pas ensemble / Voici le jour / En trop : le temps déborde. L’épreuve le ramène à un lyrisme simple et direct (Ma morte vivante, Notre vie, Vivante et morte séparée). • Corps mémorable (1948) est dédié à une femme qui le soutint dans le temps du désespoir, Jacqueline. • Le Phénix (1951) marque une résurrection à la suite de la rencontre d’une nouvelle femme, Dominique. Le Phénix, c’est le couple - Adam et Ève - qui est et n'est pas le premier. Au bonheur retrouvé sont associées les plus lumineuses images du ciel, de la terre et des saisons que le poète se réapproprie (Dominique toujours présente, Printemps, Matines, Marine).
Liens utiles
- Amour LA POÉSIE (L') de Paul Éluard (fiche de lecture)
- Lecture Linéaire, Notre Vie de Paul ÉLUARD
- Commentaire composé du poème "Effet de nuit" de Paul Verlaine (Poèmes Saturniens)
- Jean-Paul Sartre écrit : «J'enrage de n'être pas poète, d'être si lourdement rivé à la prose. Je voudrais pouvoir créer de ces objets étincelants et absurdes, les poèmes, pareils à un navire dans une bouteille et qui sont comme l'éternité d'un instant.» (Carnets de la drôle de guerre)
- Paul Éluard (Capitale de la douleur, 1926) : « La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur... »