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dermatoptique ou photodermique (sensibilité)

dermatoptique ou photodermique (sensibilité), sensibilité diffuse des téguments à la lumière. D’après G. Viaud, cette sensibilité serait responsable, en premier lieu, de la photo-taxie de certains animaux, tels que les daphnies. Elle correspond à une caractéristique générale de tout protoplasma. On la retrouve, en effet, dans le règne végétal et dans le règne animal. Des expériences sur le lombric, la larve de mouche (privés naturellement d’organes visuels), la blatte ou le triton (aveuglés pour les besoins de l’expérimentation) ont montré que ces animaux restaient sensibles à l’influence de la lumière. Privés de sens visuel, il ne peut s’agir que d’une perception extraoculaire. Les savants ont établi que la peau, dans ce cas, joue le rôle d’organe récepteur. Chez l’homme, l’existence d’une telle sensibilité est très contestée. L. Farigoule (J. Romain) a cru déceler chez celui-ci une « vision paroptique » (1920), que certains (R. Maublanc) s’efforcèrent vainement de développer chez les aveugles. Cet échec, associé à de nouvelles recherches négatives consacrées au même sujet, fit croire que la thèse du précédent auteur était erronée. Cependant, des travaux effectués en U.R.S.S. (Nijni Taghil, 1962) et aux États-Unis (Youtz, 1964) confirmeraient la possibilité d’une « vision extrarétinienne » dans l’espèce humaine.

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