dermatoptique ou photodermique (sensibilité)
dermatoptique ou photodermique (sensibilité), sensibilité diffuse des téguments à la lumière. D’après G. Viaud, cette sensibilité serait responsable, en premier lieu, de la photo-taxie de certains animaux, tels que les daphnies. Elle correspond à une caractéristique générale de tout protoplasma. On la retrouve, en effet, dans le règne végétal et dans le règne animal. Des expériences sur le lombric, la larve de mouche (privés naturellement d’organes visuels), la blatte ou le triton (aveuglés pour les besoins de l’expérimentation) ont montré que ces animaux restaient sensibles à l’influence de la lumière. Privés de sens visuel, il ne peut s’agir que d’une perception extraoculaire. Les savants ont établi que la peau, dans ce cas, joue le rôle d’organe récepteur. Chez l’homme, l’existence d’une telle sensibilité est très contestée. L. Farigoule (J. Romain) a cru déceler chez celui-ci une « vision paroptique » (1920), que certains (R. Maublanc) s’efforcèrent vainement de développer chez les aveugles. Cet échec, associé à de nouvelles recherches négatives consacrées au même sujet, fit croire que la thèse du précédent auteur était erronée. Cependant, des travaux effectués en U.R.S.S. (Nijni Taghil, 1962) et aux États-Unis (Youtz, 1964) confirmeraient la possibilité d’une « vision extrarétinienne » dans l’espèce humaine.
Liens utiles
- les expressions de la sensibilité HLP T
- Commentez cette citation d'Albert Camus : Un roman est un exercice de l'intelligence au service d'une sensibilité.
- Dans la lettre XIX des Liaisons Dangereuses, Cécile Volanges précise : j'espère aussi que vous ne direz à personne que je vous ai écrit ; parce que sûrement on m'en blâmerait, et que cela pourrait vous causer bien du chagrin. La lettre favorise en effet la confidence et l'expression de la sensibilité. Vous discuterez cette caractérisation en prenant appui sur l'oeuvre étudiée et sur les autres lectures que vous avez faites ?
- La sensibilité nous rend elle nécessairement inconstant ?
- CHAMFORT conclut ainsi son Éloge de Molière (1766) : N'existerait-il pas un point de vue d'où Molière découvrirait une nouvelle carrière dramatique ? Répandre l'esprit de société fut le but qu'il se proposa. Arrêter ses funestes effets serait-il un dessein moins digne d'un sage ? Verrait-il sans porter la main sur ses crayons l'abus que nous avons fait de la société et de la philosophie, le mélange ridicule des conditions, cette jeunesse qui a perdu toute morale à quinze ans, toute se