Déplacement
Déplacement Mécanisme caractéristique, avec la condensation, du processus primaire. C’est dans le rêve que Freud met au jour ce processus. La quantité d’énergie normalement attachée à une représentation inconsciente peut être déplacée sur une autre de moindre importance, le long d’une chaîne associative.
déplacement, mécanisme psychologique par lequel une charge affective (émotion, pulsion) est transférée de son objet véritable sur un élément substitutif. Chez l’animal, les activités de substitution ont été abondamment décrites par les éthologues. Par exemple, un petit passereau, le troglodyte mignon, mis en face d’un miroir, exaspéré de ne pouvoir atteindre son rival, se met à frapper du bec sur une branche. Chez l’homme, le déplacement est aussi d’observation courante : un père de famille, réprimandé par un supérieur, de retour à la maison, va s’en prendre à sa femme ou à son enfant. Dans tous les cas, le déplacement (ou l’activité substitutive) permet de réduire la tension. S. Freud a montré comment le déplacement est mis en œuvre dans l’élaboration des rêves, pour faire échec à la censure. Ce mécanisme, l’un des processus fondamentaux du fonctionnement de l’appareil psychique, se retrouve dans les symptômes névrotiques et, d’une façon générale, dans toutes les formations de l’inconscient.
DEPLACEMENT. Mécanisme psychique inconscient par lequel une charge affective (émotion, pulsion) est transférée sur un objet substitutif (par exemple, le petit enfant à qui on enlève le sein maternel se met à sucer son pouce), mais fait aussi que l’accent, l’intérêt, l’intensité d’une représentation ou d’une pensée sont susceptibles de se détacher d’elle pour passer à d’autres représentations originellement peu intenses, reliées à la première par une chaîne associative. Le déplacement a été particulièrement mis en évidence par Freud, dans le rêve. En effet, la comparaison entre le contenu manifeste et les pensées latentes du rêve fait apparaître une différence de centrage : les éléments les plus importants du contenu latent sont représentés par des détails qui semblent insignifiants, alors que le contenu manifeste brouille, dissimule le sens véritable du rêve. Il y a eu déplacement. Le déplacement est un mode du fonctionnement des processus inconscients.
On parle de déplacement quand l’énergie qui chargeait une tendance, un complexe, passe à une autre tendance, à un autre complexe. C’est le travail qui tend à détacher le sentiment ou l’émotion de son objet principal pour les attacher à des objets accessoires. Ce qui se produit dans le rêve et aussi dans le jeu.
DÉPLACEMENT (n. m. / Psychan.) Processus par lequel l’énergie psychique se détache d’une représentation ou d’un objet pour s’investir dans un autre qui lui est relié par une suite d’associations ; permet notamment d’expliquer que certains éléments du contenu latent du rêve jouent dans le contenu manifeste un rôle plus important, voire qu’ils y soient représentés par un autre élément ; Lacan interprète ce processus par analogie avec la métonymie.
DÉPLACEMENT
Mécanisme du refoulement par lequel un affect est détaché de la représentation inconsciente à laquelle il se rapportait d’abord, pour être lié à une autre représentation qui n’entretient avec la première qu’un rapport indirect. La seconde représentation se trouve ainsi liée à un affect qui est sans mesure avec celui qu’on y attendrait, tandis que la première représentation se trouve refoulée (Refoulement). L’exemple le plus célèbre se trouve dans une des Cinq Psychanalyses de Freud, celle du petit Hans. La haine de son père déclenche un affect de peur, qui, par déplacement, se fixe sur le cheval. Le lien entre père et cheval est le fait qu’ils ont tous les deux ce que le petit Hans appelle un gros « fait-pipi ».
Le déplacement est un des mécanismes à l’œuvre dans le travail du rêve. Il est aussi un des modes privilégiés de formation de symptômes dans la névrose obsessionnelle.
Mécanisme du refoulement par lequel un affect est détaché de la représentation inconsciente à laquelle il se rapportait d’abord, pour être lié à une autre représentation qui n’entretient avec la première qu’un rapport indirect. La seconde représenta¬tion se trouve ainsi liée à un affect qui est sans mesure avec celui qu’on y attendrait, tandis que la première représentation se trouve refoulée. L'exemple le plus célèbre se trouve dans une des Cinq Psychanalyses de Freud"", celle du petit Hans. La haine de son père déclenche un affect de peur, qui, par déplacement, se fixe sur le cheval. Le lien entre père et cheval est le fait qu'ils ont tous les deux ce que le petit Hans appelle un gros « fait-pipi ». Le déplacement est un des mécanismes à l'œuvre dans le travail du rêvé. Il est aussi un des modes privilégiés de formation de symptômes' dans la névrose obsessionnelle.