Déni
Déni Mécanisme de défense par lequel le sujet ne reconnaît pas la réalité d’une perception traumatisante, en particulier l’absence de pénis chez la femme. Il s’agit pour l’enfant d’un mode de protection contre la menace de castration qui consiste à maintenir un certain temps la croyance à la présence d’un phallus chez la mère. Ce mécanisme devient pathologique s’il se maintient chez l’adulte, par exemple dans le fétichisme où le sujet élit le fétiche comme substitut du phallus maternel qui lui permet de maintenir sa croyance, tout en admettant la réalité de la castration, ce dont, d’une certaine manière, l’existence même du fétiche témoigne. Freud considère que ce mécanisme chez l’adulte se retrouve non seulement dans le fétichisme, mais aussi dans les psychoses. Lacan proposera de réserver ce terme pour caractériser le mécanisme propre aux perversions, et proposera d’autres traductions du terme allemand Verleugnung, comme désaveu, ou plus tard démenti. Pour la psychose, il proposera le terme de forclusion.
DENI. Mécanisme de défense rendant compte selon Freud du fétichisme et des psychoses ; il s’agit du refus du sujet d’admettre la réalité d’une perception traumatisante, par exemple celle de l’absence de pénis chez la femme. DÉNI Mode de défense qui consiste à refuser la réalité d’une représentation. Le déni est plus radical que le refoulement, puisque c’est la perception de la réalité elle-même qui est niée et non pas sa représentation qui est refoulée. Ce terme est employé par Freud en particulier pour désigner le déni de la castration, qui consiste pour l’enfant à ne pas reconnaître l’absence de pénis chez la femme. Le déni est un mode habituel de défense chez l’enfant, sans danger pour lui. Chez l’adulte, le déni de la réalité est surtout présent dans la psychose. Alors que le névrosé ne veut rien savoir de la réalité, le psychotique la dénie et cherche à la remplacer par autre chose.Mode de défense qui consiste à refuser la réalité d’une repré-sentation. Le déni est plus radical que le refoulement, puisque c’est la perception de la réalité elle-même qui est niée et non pas sa représentation qui est refoulée. Ce terme est employé par Freud en particulier pour désigner le déni de la castration, qui consiste pour l’enfant à ne pas recon¬naître l’absence de pénis chez la femme. Le déni est un mode habituel de défense chez l’enfant, sans danger pour lui. Chez l’adulte, le déni de la réalité est surtout présent dans la psy¬chose. Alors que le névrosé ne veut rien savoir de la réalité, le psychotique la dénie et cherche à la remplacer par autre chose.