DÉLIRE
DÉLIRE. n.m. Trouble mental grave, qui peut être passager, progressif ou durable (délire chronique) ; l’esprit est alors envahi par des images et des idées hallucinatoires, désordonnées, incohérentes : délire de grandeur, de persécution, d’interprétation. Le délire est un symptôme derrière lequel se cache une atteinte sévère de la personnalité. Il peut conduire à des actes violents et anormaux (« fous »). — Delirium tremens, délire, avec tremblements et agitations des membres, propre aux alcooliques.
délire chronique, perte durable ou permanente du sens du réel. — Il se développe schématiquement en quatre phases successives : inquiétude, idée de persécution, idées de grandeur et démence. Il peut aboutir au délire systématisé et permanent, dont la paranoïa (folie des grandeurs) est l'exemple le plus caractéristique.
DELIRE (n. m.) Construction mentale pathologique présentant une pensée irréelle (perception sans objet) accompagnée d’une croyance parfois vécue sur un mode hallucinatoire.
Terme de psychiatrie concernant surtout les psychoses. Il désigne toute production psychique transformant ou rempla¬çant la réalité extérieure par ce qu'on appelle une « néoréalité », c'est-à-dire une réalité fictive. Le délire est le plus souvent un production verbale (délire d’interprétation paranoïaque, par exemple), mais peut être aussi purement perceptif (hallucinations sensorielles, auditives en général). En psychanalyse, Freud a souligné que les délires psychotiques étaient en quelque sorte l’expression directe des contenus inconscients, et que, comme tels, ils avaient un grand intérêt pour la compréhension des névroses, où ces mêmes contenus inconscients ont été traités par les mécanismes de défense, le refoulement en particulier.
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- Depuis les temps anciens jusqu'aux tentatives de l'avant-garde, la littérature s'affaire à représenter quelque chose. Quoi ? Je dirai brutalement : le réel. Le réel n'est pas représentable et c'est parce que les hommes veulent sans cesse le représenter par des mots, qu'il y a une histoire de la littérature [...] ou pour mieux dire des productions de langage, qui serait l'histoire des expédients verbaux, souvent très fous pour réduire, apprivoiser, nier, ou au contraire assumer ce qui e
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