Déisme (thème littéraire)
Conception de Dieu indépendante de toute Église et fondée soit sur un raisonnement philosophique (cf. Voltaire), soit sur une intuition du coeur (cf. Rousseau) : cf. Dieu, 1, b.
DEISME nom masc. - Attitude religieuse de ceux qui, tout en croyant en l’existence d’un Dieu, refusent l’idée de révélation, de dogme ou d’Église.
ETYM. : dérivé du latin deus = « dieu ».
Le mot « déisme » renvoie avant tout à la philosophie du XVIIIe siècle. Il désigne la position d’un certain nombre de penseurs qui, en France ou en Angleterre, condamnaient et combattaient les religions instituées tout en refusant à se déclarer athées. Position difficile et ambiguë qui, pour certains, reflétait sans doute leurs convictions authentiques, mais qui, pour d’autres, servait avant tout à dissimuler ou à excuser leur refus fondamental de toute religion. Voltaire est sans doute le représentant le plus célèbre et le plus caractéristique du déisme. Il croyait en une divinité vague créateur de l’univers et de qui les hommes reçoivent la conscience, mais il critiquait sévèrement les religions instituées, comme le christianisme ou l’islam, qui se posent comme les intermédiaires obligés entre l’homme et Dieu. En se prétendant détentrices d’une vérité religieuse qu’il leur importe d’imposer, elles ne pouvaient qu’être à l’origine du fanatisme, de la guerre sainte ou de l’inquisition.
—> Agnosticisme — Athéisme — Panthéisme — Théisme
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