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débilité mentale

débilité mentale, état permanent d'insuffisance intellectuelle, en général congénitale, qui entraîne une incapacité à s'adapter socialement. — C'est un trouble grave et caractérisé (2 p. 100 de la population en France) : il résulte généralement d'une débilitation physique liée à des troubles glandulaires, qui peuvent venir eux-mêmes d'une maladie, du surmenage, du manque d'alimentation, des chagrins, de la fièvre ou de la douleur. Il ne faut pas confondre cependant la débilité mentale avec la pseudo-débilité d'un enfant sans culture, élevé dans un milieu pauvre, qui, malgré de mauvais résultats scolaires et une conduite sociale défectueuse, est susceptible d'éducation.

niveau mental, degré de développement intellectuel, défini et mesuré par la méthode des tests. — Le niveau mental d'un individu dépend à la fois de son intelligence propre et de son degré de culture. On parle aussi du « niveau mental » d'un groupe d'individus ou d'une société, pour caractériser son aptitude au raisonnement logique et aux formes de la pensée scientifique et technique. L'expression de « niveau mental » impliquant un jugement de valeur, on lui préfère actuellement l'expression plus précise de « quotient intellectuel », qui exprime exactement le rapport de l'« âge mental » mesuré par les tests à l'« âge réel » de l'individu.

DEBILITE. Retard de développement des fonctions mentales. Le déficit est rarement harmonique et, selon Zazzo, c’est même la dyschronie de développement (motricité, langage, socialisation, coordination) qui caractériserait le mieux la débilité — avec un fond anxieux latent. On distingue les débilités profondes (Quot. Intel. 30 à 50), moyennes (50 à 65), légères (65 à 85). Elles peuvent résulter d’une régression (démence, sénilité).

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