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CONFRÉRIE

CONFRÉRIE Association pieuse de laïques fondée sur des bases professionnelles ou non. Souvent placées sous l’égide d’un saint patron (saint Eloi pour les orfèvres, saint Thomas pour les maçons, saint Maur pour les charbonniers et les chaudronniers, etc.), les confréries professionnelles se développent dans les villes à partir du XIIIe siècle et sont très nombreuses au cours des deux siècles suivants. Elles organisent les événements de la vie communautaire des membres des métiers libres ou jurés, événements religieux (processions, prière en commun) ou laïques (fêtes, théâtre). Elles remplissent aussi un rôle d’aide sociale (soutien aux veuves et aux orphelins, assistance aux membres malades ou dans le besoin) et de mécénat (contribution à la décoration des églises). Il convient de ne pas confondre confrérie et métier juré car certains métiers peuvent compter plusieurs confréries (les maîtres et les compagnons formant chacun la leur) et, à l’inverse, certaines confréries sont ouvertes à des métiers différents. C’est le cas, par exemple, de celles qui, en dehors de toute connotation professionnelle, ont des visées purement religieuses ou caritatives comme la confrérie du Saint-Esprit, bien implantée dans les campagnes.

CONFRÉRIE. Dans l'Europe du Moyen Âge, association pieuse et de secours mutuel regroupant les membres d'une profession et placée sous la protection d'un saint ou de la Vierge. Elles demeurent distinctes des associations de métiers, les corporations. Dans les grandes villes marchandes et artisanales, les confréries jouèrent un rôle culturel considérable.

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