COMMERCE
COMMERCE Insignifiants au début de la période, les échanges s’intensifieront, surtout à partir du xiie siècle, entraînant l’apparition d’un nouveau personnage : le marchand. Dès le ixe siècle, les marchés sont au centre des échanges locaux; ils permettent d’écouler les surplus agricoles (légumes, volailles, œufs) et vont connaître une vogue croissante, les seigneurs et les villes appréciant les taxes qu’ils prélèvent sur les transactions. Bientôt, le chaland peut y acquérir des produits artisanaux ou se les procurer en ville, directement dans les échoppes où ils sont fabriqués. Les échanges régionaux visent surtout à l’approvisionnement des villes en produits alimentaires (céréales, vin, sel, produits de l’élevage). À cet égard, les foires, dont la périodicité est plus large que celle des marchés et qui durent plus longtemps, deviennent aussi des centres d’échanges pour les produits de grand commerce (draps, cuirs, épices, objets manufacturés), voire certaines matières premières. D’abord itinérant, le marchand, qui est aussi un changeur, finit par se sédentariser en ville. Mal vu par l’Église dans un premier temps, il va conquérir sa place au sein de la haute bourgeoisie et, vers la fin de la période, certains d’entre eux se trouveront à la tête d’un véritable empire commercial international, à l’image de Jacques Cœur.
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