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Chevalier

Chevalier : étymologiquement un chevalier est d’abord un cavalier, c’est-à-dire un guerrier qui combat à cheval. Cela suppose de posséder une certaine fortune car l’achat d’un cheval représente une dépense conséquente. Petit à petit, la chevalerie devient une partie de la noblesse de cour, et se constitue en caste régie par des rites spécifiques (par exemple, l’adoubement est son rite d’initiation) et par une idéologie morale très teintée de courtoisie. Très souvent, le chevalier n’a pas de fief et part à l’aventure pour conquérir la gloire ainsi que des moyens de subsistance (en particulier une terre qui lui appartiendra en propre).

CHEVALIER. Nom donné au Moyen Âge au guerrier combattant à cheval, devenu, à partir du VIIIe siècle, la force principale dans les batailles. Propriétaire de plusieurs chevaux et d'une armure complète de cavalerie lourde (heaume, cotte de mailles) d'un coût considérable, le chevalier, généralement possesseur d'un fief, était vassal d'un seigneur auquel il devait le service d'ost. À partir du XIIe siècle, les chevaliers se recrutèrent exclusivement dans la noblesse avec laquelle ils se confondirent plus ou moins. On devenait chevalier vers 18 ans après une cérémonie appelée l'adoubement. Un chevalier devait être brave, fidèle à son suzerain et loyal dans les combats. Il devait aussi protéger les faibles, l'Église et son clergé, défendre la Chrétienté et combattre les Infidèles. Quand il ne guerroyait pas, il consacrait ses loisirs à la chasse et aux tournois. La littérature médiévale contribua largement à diffuser cet idéal à travers les chansons de geste et les romans de chevalerie que Chrétien de Troyes porta à leur apogée. Voir Écuyer.

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