CHEVALERIE
CHEVALERIE Les historiens s’accordent sur le rôle capital qu’a joué l’Église dans l’instauration de cet ordre, au xie siècle, en imposant aux combattants une idéologie calquée sur celle réservée aux rois (onction du Seigneur). La chevalerie constitue une caste qui n’est pas réductible à la noblesse ; certains nobles ne sont pas chevaliers quand des non-nobles, du moins à l’origine, le deviennent du fait de leur valeur. Elle devient peu à peu héréditaire - même si l'adoubement demeure un passage obligé - et se caractérise, en France, par l’indépendance de ses membres vis-à-vis d’un seigneur. Indissociable des qualités de courage, de moralité et de loyauté, la chevalerie connaîtra son apogée sous le règne de Louis IX, ce roi incarnant, à son tour, l’idéal du chevalier (également Amour courtois, Croisades).
Chevalerie, chevalier : le chevalier est d'abord un homme à cheval, de toute condition sociale; au xie siècle, le terme se spécialise et désigne l'élite des guerriers, les cavaliers. La chevalerie se confond alors avec la noblesse. On y accède par une cérémonie (l'adoubement). Le chevalier doit respecter un code de valeurs : bravoure, courtoisie et générosité (désignée par le mot « largesse »en ancien français).Liens utiles
- Faire un récit de chevalerie.
- La bataille de CrécyUne page noire de la chevalerie française.
- Ordre de la Toison d'orOrdre de chevalerie créé en 1429 par le duc de Bourgogne, Philippe leBon.
- La Légion d'honneurUne nouvelle chevalerie.
- Ordre de l'EtoileOrdre français de chevalerie - l'un des tous premiers - créé par Jean le Bon en 1351.